Troglossaire
   A    B    C    D    E    F    G    H    I    J    L    M    N    O    P    R    S    T    U    V    Z
A
AFFAISSEMENT :
Il s'agit d'une déformation souple sans rupture et progressive de la surface du sol, se traduisant par une dépression topographique en forme de cuvette généralement à fond plat et bords fléchis en " s " (pas de crevasse marquée sur les bords). Ce type de désordres se développe parfois sur plusieurs hectares au droit de vastes carrières ou mines. Il s'agit souvent d'un phénomène symptomatique des carrières souterraines soit mal remblayées soit, lorsqu'elles sont profondes, recouvertes par des formations " souples ".

Les affaissements peuvent générer des désordres sur les constructions mais provoquent peu de victimes physiques en raison de la progressivité du phénomène (phénomène "lent" permettant d'évacuer l'édifice).




AIEUX :
Ancetres sentant l'ail ou/et mangeant de l'ail (et lycee de Versailles)

AIGUER :
S'approvisionner en eau

ALCÔVE :
Voir boulites.
Voir aussi : BOULITES

ALVEOLES :
Cavité creusée dans la roche
Voir aussi : BOULIN

AMÉNAGEMENT :
Transformation ou équipement d’une cavité avec objectif d’occupation sans changement des structures sur le fond.

APPAREILLER :
DISPOSER LES PIERRES DE TAILLE D'UNE MACONNERIE
LE DESSIN OBTENU EST LE CALEPINAGE

ARCAGNOUSER :
Agacer, mais avec insistance.


ARCHEOLOGIE :
Science des monuments anciens; étude des traces matérielles

ARCHERES :
Ouverture pratiquée dans les murailles et par laquelle on tirait à l'arc.
Lucarne ou trou donnant du jour sur une cour ou un jardin.


ARCHIVES :
Ensemble de documents étudiés pour une recherche de datation (écclésiastiques,notariales,communales, familiales )


ASSISE: :
n.f. Base qui donne de la solidité.

AULA :
Grande salle où le seigneur recevait sa cour

AVIGOULES :
C'était un trou dans le mur pour ranger les poufioles (chez les Crapaillauds d'à-haut). Chez ceux d'à-bas, on les rangeait n'importe où, ce qui fait qu'on les retrouvait rarement



B
BALUSTRE :
Terme d'architecture désignant une colonnette renflée supportant un appui.

BERLUTES :
Ceux d'à haut nommaient sainte Rambute, Saint Trambute. Les formes de la statue de Civray ne laissent aucun doute, malgré la présence de barbe qui, à mon avis, a été rajoutée par des malfaiseux
On peut aussi dire Brelutes. C'est la chauve-souris qui vient de naître. Confire dans de la tarpoine, c'était une friandise qui régalait les enfants
Tarpoine : (féminin) : sorte de miel récolté autour des yeux de remelu et conservé dans un porillonneau "Bien passer la tarpoine dans une prouzille pour ne pas laisser de poils de remelu. (Livre de recettes du château de Montreuil-Bellay)


BERNUCHON :
C ’est le nom de l’en­fant né sans bras, chez les Cra­pail­lauds.

BERZOUETTE :
Sorte de bérouette comme les brouettes ordinaires de maintenant, sauf que la roue était à l’arrière, du côté des poinilles, et c’était pas pratique, surtout très chargé.


BIEF :
Espace entre deux écluses d'un canal.

BIGRE MENU :
On disait ça d'un avare


BLOCS A BANCHER :
Blocs de parpaings creux destinés à être remplis de béton armé et pouvant résister à de fortes pressions.

BORNAGE :
Expertise qui consiste à fixer strictement sur le terrain, les limites de propriété, et réalisée par un géomètre.


BOTTE DE PRESSOIR :
Conduit presque vertical faisant communiquer l'extérieur avec la cave
Voir aussi : JITTE

BOULIN :
TROU DANS LE MUR DU PIGEONNIER, DU COLOMBIER OU CAISSE DE NIDIFICATION EN CERAMIQUE A EMPILER EN MUR QUI SERT DE NID AU PIGEON

BOULIN :
n.m. Niche pour les pigeons creusée dans le roc ,le falun, le tuffeau
Voir aussi : ALVEOLES

BOULITES :
Petite cavité creusée dans le tuffeau, "rangement"
Voir aussi : ALCÔVE

BOVES :
Grottes ou caves d'habitation (vallée de la Seine ,Soissonnais)
Voir aussi : TROGLO, TROGLODYTE, HABITAT TROGLODYTE, CLOTTES

BRELUTE :
: On peut dire aussi « berlute ».C’est la chauve-souris qui vient de naître.

BRIQUÉE :
Rainure irrégulière mais relativement droite que le tailleur faisait avec sa pioche de pierre pouressémiller le granit

BROSSAGE :
Action de nettoyer la voûte et les parois d'une cavité, avec une brosse métallique.


BUEE :
NOM ANCIEN DE LA LESSIVE

BÂTIÉRE :
(voute en) Fermeture en deux pans d'une tranchée à l'aide d'une pierre.

C
CABRER :
Se dit d'une cave ou d'une habitation effondrée.S'écrouler.

CADASTRE :
Plan à grande échelle réalisé pour chaque commune. Le premier plan cadastral a été institué par Napoléon I

CALCARENITE :
Roche carbonatée formée de plus de 50% de grains de taille comprise entre 0,063 et 2 mm.craie,tuf,tuffeau...

CALCAREUX :
Qui contient du calcaire

CALOT :
Masse de pierre qu'on tirait brute d'une ardoisière

CAMARTEAUX :
Soutient du ciel d’une cavité en mauvais état par création d’appuis. Ces appuis sont constitués par des empilements de bastaings par exemple.

CAPTAGE :
Recueillir les eaux des sources.

CARLETTE :
altération dumot cartelette (ardoise)

CARREAU :
Le carreau d’une mine, d’une carrière : terrain situé au jour, près de l’ouverture du puit et des galeries d’exploitation, regroupant l’ensemble des installations de surface d’une mine.

CARREYEUX :
Voir carrier syn;: perreyeux, carrayeux,perrayeux

CARRIE ou CARRÉE :
Cour précédant les caves ,demeurantes .(se présentait souvent en forme de carré)

CARRIER :
Ouvrier d'une carrière, tailleur de pierre

CARRIERES :
L'exploitation des matériaux destinés à la construction a été de tous temps une source de développement économique pour les régions possédant ces richesses. Dès l'Antiquité, le calcaire fut utilisé pour la pierre à bâtir ou le ciment, le gypse pour la fabrication du plâtre, la craie pour la chaux et l'amendement des sols, l'argile pour la fabrication des tuiles et des briques.


CASTRUM :
Camp fortifié s'apparentant à une ville.

CASTRUM :
Contrairement à toutes les armées antiques, lorsque les légions de la Rome antique en campagne quittent la zone totalement sûre, elles construisent chaque soir un camp fortifié (castrum en latin, pluriel : castra). Cette habitude est très ancienne, et remonte peut-être aux réformes de Camille (Marius a plus tard codifié ces habitudes).

CAVE :
Nom donné aux habitations troglodytiques
Ce terme regroupe les cavités généralement anthropiques dont l'usage principal était soit le remisage ou le stockage, soit une activité industrielle (hors extraction de matériaux) ou agricole (champignonnière).

Les cavités situées en site urbanisé ou en périphérie des agglomérations, en particulier les carrières souterraines abandonnées, sont très souvent réutilisées à des fins de stockage ou de fabrication de produits, notamment dans l'industrie agro-alimentaire.
Voir aussi : CAVEE, TROGLO, TROGLODYTE, HABITAT TROGLODYTE

CAVE DEMEURANTE :
En Anjou ou en Touraine, grotte ou cave d'habitation.Une cave demeurante posséde une cheminée.Une carrière est appelée "cave perrière"
Voir aussi : HABITAT TROGLODYTE

CAVEE :
Lieu souterrain ou l'on conserve le vin, etc... par extension le mot désigne tout espace creusé dans le sol ou la roche.
Voir aussi : CAVE

CAVER :
Construire une cave... creuser!

CAVERNE :
Grotte, excavation naturelle vaste et profonde
Voir aussi : TROGLO, HABITAT TROGLODYTE

CAVERNICOLE :
Région contenant des cavernes....

CAVET :
Moulure concave, en creux.

CENSIF :
Fief censif ou censive était une terre assujettie au cens (redevanceque le possesseur d'une terre payait au seigneur du fief)

CHAINE D'ANGLE :
PARTIE EN APPAREIL FORMANT L'ANGLE SAILLANT DE LA JONCTION ENTRE DEUX MURS


CHANDELLES :
Déchets de taille plus gros et en forme de chandelles.

CHAPIN :
Tuffeau broyé.
Pierre de tuffeau écrasée, utilisée dans la culture des champignons.Le chapin peut être incorporé dans un mortier de chaux pour permettre une meilleure intégration à la roche.

CHAUCIMER :
chauler,chaumenter,chaumer,chaussumer

CHAVOURISSAGE :
C’est le bruit de succion des jeunes chauves-souris à la mamelle.

CHENARD :
Coeur de tuffeau
Voir aussi : CŒUR

CHERTS :
Mot anglais – variété de Calcédoine foncée (variation fibreuse de quartz – minéral S1O²) constituée de nodules ou de lits que l’on trouve habituellement dans la craie et à laquelle on réserve le nom de silex. Ils sont constitués d’une masse centrale d’aspect corné, entourée d’une mince croûte.

CIEL :
Voute ou plafond d'une paroi haute d'une espace creusé.

CLAVEAU :
PIERRES EN FORME DE COIN FERMANT LA PLATE-BANDE D'UN ARC OU D'UNE VOUTE

CLOTTES :
Nom donne par la région girondine aux caves et aux grottes par référence à Monsieur Clottes..
Ancien conservateur général du Patrimoine au ministère de la Culture où il fut conseiller scientifique reconnu sur l'art préhistorique,
Monsieur CLOTTES fut aussi président du Comité international des monuments et des sites (ICOMOS : International Comittee on Monuments and Sites) et responsable de l'étude scientifique de la grotte Chauvet et de la grotte Cosquer

Voir aussi : TROGLODYTE, BOVES

CLOUS (Split Set) :
Dispositif dynamique de soutien par tige,sans scellement.Barre d'acier introduite par percussion.


COMBLEMENT :
Il s'impose lorsqu'une cave menaçante ne peut être raisonnablement confortée et expansive).On distingue le comblement hydraulique, le comblement par sable-ciment, par coulis ou par coulismousse (mousse dure, hydrophobe et expansive).




CONFORTEMENT :
n.m. Action de solidification, de renforcement, de stabilisation.(ensemble des techniques de stabilisation) Opération destinée à
stabiliser le site utilisant diverses techniques (les piliers, les poutres et linteaux, les arches maçonnées, les projections béton-fibres, les dalles maçonnées, les planchers poutrelles-hourdis, les grillages plaqués, les écrans, les tirants d’ancrage…).

CONTREFORT : :
Chaux.Mur massif servant d’appui à un four à chaux et qui supporte sa charge

COPEAU :
Nom donné à un morceau de tuffeau de rebut qui, avec d’autres, est placé au pied du bloc de tuffeau afin d’amortir sa chute.
Voir aussi : DEMOISELLE :

CORBEAU :
Pierre ensaillie d'une cheminéequi supporte le linteau.
Élément d'architecture qui aide à soutenir une corniche. Il n'est pas sculpté à la différence du modillon.

COTRET :
Chaux. Sorte de manne en osier, munie sur les côtes de deux fortes anses, dans lesquelles on passait des perches qui servaient à les porter. On utilisait ces mannes pour décharger le charbon ou la chaux des bateaux. Un cotret contenait un demi-hectolitre de matière. Cinq cotrets faisaient une barrique de chaux. C’était également un récipient en acier faisant la même contenance et avait le même usage

COURDOUERE :
Étroit sentier conduisant de la surface du sol à la carrée.

COURRAYER : :
Creuser les rainures ,appelées dessous, dessus, encoignure et tranche, à l’aide de la pique, afin de délimiter le bloc de tuffeau qui va être abattu

COURSOIRE :
Couloir et cour d’accès aux caves.

CRAIE :
Roche sédimentaire organogène tendre, traçante, poreuse, friable, de couleur blanc jaunâtre à grisâtre. La stratification n’est généralement pas visible. Il s’agit d’un calcaire marin très pur, formé de calcite composé principalement de squelettes d’organismes englobés dans une boue calcaire à grain fin.

CRAPAILLAUDS :
Noms donnés aux descendants des protestants réfugiés dans les souterrains de la région saumuroise après la Saint-Barthélémy. Ils ne sortaient que la nuit pour marauder dans les jardins. Parfois on en rencontrait dans les foires, ou ailleurs. On les reconnaissait à leurs yeux glauques et à leur peau presque verte tellement qu'elle était blanche. Synonyme : Troglodytes-du d'sous


CRAPAUD: :
Crapot,puis crapaut en 1180. Du mot germanique krappu « crochet » Nom donné à l’ouvrier d ’à-bas par l’ouvrier d’à-haut. Nom que donnaient les ouvriers des ardoisières aux plates-formes destinées à recevoir le bassicot ou baquet, permettant de le pousser jusqu’à l’extrémité de chaque banc au fond des carrières nouvellement ouvertes.

CRAPAUDINE : :
Wagonnet dans lequel les déchets résultant des différentes étapes du travail du granit étaient évacués

CRAPU(TE) :
Crapu (féminin crapute) : coléreux C'est surtout pour parler des remelus, qui ont cette réputation. " La remeluse est très crapute quand elle a des frillons"


CRETACE :
Vient du latin Créta= la craie,époque de la création de la craie

CREUTES :
Une creute est le terme utilisé pour désigner une carrière souterraine en Picardie. Les creutes peuvent désigner également des habitations troglodytes.


CROCODILE : :
Scie qu’utilisaient les tailleurs pour les pierres demi-dures.

CROU : :
Crochet double destiné à attirer le bloc d’ardoise.

CRUGNE :
Mesure de capacité réservée aux prouzilles mais qu'on utilise à tort pour les porillons. La crugne valait une demi-pinte mesure de Doué et un peu moins de trois-quarts de pinte mesure de Saumur.


CUL-PELETTE (Faire cul-pelette) : :
C'est oublié, on sait plus ce que ça veut dire, mais on le dit encore souvent par habitude

CÉVÉRÉE :
chaux : ancienne mesure utilisée pour la livraison de la chaux

CŒUR :
(tuffeau) coquillage pétrifié, noyau très dur dans la masse du tuffeau (voir chenard)
Voir aussi : CHENARD

D
DEMOISELLE : :
: Nom donné à St Cyr en Bourg (49) aux morceaux de tuffeau qui amortissaient la chute du bloc de pierre au moment de l’abattage en carrières.
Voir aussi : COPEAU

DESCENDRIE : :
Puits vertical ou galerie en pente, pour la descente dans les mines par le moyen d’une échelle.

DESSOUS : :
Rainure horizontale faite dans le tuffeau à l’aide de la pique à courrayer les grandes fentes, afin de délimiter avec le dessus, l’encoignure et la tranche, le bloc qui va être abattu.

DESSUS : :
Rainure horizontale faite dans le tuffeau à l’aide de la pique à courrayer les grandes fentes, afin de délimiter avec le dessous, l’encoignure et la tranche, le bloc qui va être abattu.

DETRÉ(E) : :
Avoir le droit d’être nommé perreyeur.

DEVERSOIR :
OUVERTURE PAR LEQUEL S'EFFECTUE LE TROP PLEIN DES EAUX

DOUELLE :
Pierre de tuffeau decoupée suivant un format bien précis:la « douelle » ( 60cm de long sur 33cm de hauteur par 15 d’épaisseur),

DOUELLE : :
Pierre de tuffeau qui servait dans la construction et dont les dimensions étaient de 33 cm par 66 cm et d’une épaisseur de 25 cm.

DRAINAGE :
Captage des eaux d'infiltration, par tuyaux perforés avec dispositif associé. On distingue les drains, les écrans drainants, les tranchées drainantes.



DÉBOISEMENT :
Dégarnir un terrain de ses arbres.

DÉBOURRAGE :
Les débourrages correspondent à l'entraînement gravitaire, le plus souvent provoqué par des circulations d'eau massive, du matériau de comblement d'une cavité (poche d'argile dans une cheminée ou une fissure karstique, bouchon remblayé d'un puits de marnière ou de carrière …). Ce type de phénomène peut conduire à l'apparition brutale d'un vide en surface, généralement d'assez petite dimension (quelques m²).

C'est le phénomène à risque qui touche le plus les réseaux naturels développés dans les massifs calcaires. En effet, lors de précipitations importantes, des circulations d'eau en profondeur peuvent entraîner le matériau meuble qui initialement comblait les fissures les plus larges ou les cheminées, ce matériau débourrant ensuite jusqu'en surface laissant un vide béant dans la roche.

DÉCALABRAGE : :
Surveillance et détachement par un ou plusieurs ouvriers des blocs d’ardoise qui n’ont pas une adhérence suffisante à la paroi.

DÉCLANCHEUR HYGROMÉTRIQUE :
A comparer à un thermostat, mais calibré sur l'hygrométrie de l'air (humidité de l'air : quantité de vapeur d'eau).

DÉCOLLEMENT :
Bloc ou écaille rocheuse se maintenant en place, mais se détachant du reste de la masse rocheuse

DÉCOUVERTURE :
Action d'enlever la roche qui ne contient pas de minéraux valorisables, et qui est située à la surface d'un gisement à ciel ouvert.

DÉFRICHAGE :
Nettoyer un site de l'ensemble de sa végétation

DÉFRUITEMENT :
(Taux de) Rapport de la surface des vides à la surface totale d’une cavité souterraine.

DÉLITAGE :
Débit d’une roche en minces feuillets, lames ou plaquettes.Débit en plaquettes centimétriques à décimétriques de la roche.

E
EBOULEMENT :
Chute de masse rocheuse en paroi.

EBOUSINAGE :
Cette opération se rapporte surtout aux calcaires tendres. Ebousiner, c'est enlever le bousin, c'est à dire la matière terreuse dont peut être enrobée la pierre..

ECLATEMENT :
Masse rocheuse qui se fissure.

ECRANS :
Protection statique (indéformable) ou dynamique (déformable).

ECRASEMENT :
Masse rocheuse qui tend à se broyer.

ELAGAGE :
Coupe des branches des arbres.

EOCÉNE :
Etage géologique de l’ère tertiaire (-53 à –34 millions d’années).

EPIROGÉNESE :
Lents mouvements de montée (épirogenèse positive) ou de descente (épirogenèse négative) des domaines continentaux se traduisant par une immersion ou une émersion marine.

ERP (Etablissements Recevant du Public) :
« Constituent des établissements recevant du public tous bâtiments, locaux et enceintes, dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitations, payantes ou non". Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l'établissement à quelque titre que ce soit en plus du personnel. Les ERP font l’objet de contrôles, à priori (lors de la demande de permis de construire ou d’autorisation de travaux), a posteriori (lors des visites d’ouverture, périodiques ou inopinées par les lois et règlements. »

F
FAILLE :
[dérivé de l'ancien français, faillir, parce qu'après une faille, le mineur ne retrouvait plus le filon, ou la couche qu'il exploitait].
Lorsqu'elles sont soumises à de fortes sollicitations mécaniques (forces tectoniques, flambage, fortes charges pondérales…), les roches, matériaux rigides et cassant par excellence, se déforment peu. Elles se fissurent puis finissent par se rompre. Si les sollicitations mécaniques se perpétuent, les deux compartiment rocheux séparés par une surface de rupture continuent de s'éloigner l'un de l'autre. Pour désigner cette surface de rupture caractérisée par le déplacement relatif des deux compartiments, les géologues utilisent le terme de faille.

Ce terme s'applique indifféremment pour des cassures de terrain de quelques mètres à quelques dizaines voir centaines de kilomètres.

La valeur du déplacement (ou rejet) des deux compartiments rocheux varie de quelques décimètres à plusieurs kilomètres verticalement, plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres verticalement.

Pour des failles de taille réduite, sans déplacement notable des deux compartiments, on privilégiera le terme de fractures ou de diaclases


FALUMEUR :
Ouvrier qui exploite le falun

FALUN :
Ou grison, roche calcaire riche en coquillages et fossiles, datant du tertiaire. abondant en Anjou et en Touraine.

FALUNAGE :
Action de répandre du falun sur les terres en culture.

FALUNIERE :
Endroit d'où l'on extrait le falun

FASCINE :
Fagot utilisé pour les terrassements

FERZOUILLE :
Arbre ressemblant au chêne pédonculé. Sa racine, qui perçait la voûte des habitations, servait à fabriquer les varuettes.
Ceux d'à-haut disaient frezouille, mais c'était sûrement pas le même arbre.

FEUILLURE :
Rainure faite dans la roche pour y loger une autre pièce.
Voir aussi : FEUILLURES

FEUILLURES :
En menuiserie, entaille, rainure dans laquelle les fenêtres et les portes sont encadrées pour qu'elles ferment juste.
Voir aussi : FEUILLURE

FISSUROMETRE :
C'est dispositif servant à mesurer l'écartement d'une faille. Il se présente sous la forme d'une tige de verre ou d'une réglette scellée sur les deux compartiments d'une faille. Deux types :
Le témoin à plâtre pour voir si une faille est active (ou vivante) : C'est une tige de verre scellée (par du plâtre) sur les deux compartiments de la faille. Si la fracture s'ouvre, la tige se rompt.
Le témoin à verre pour mesurer l'ampleur du rejet de la faille : C'est une réglette scellée de part et d'autre de la fracture servant à mesurer l'écartement des compartiments.


FONDIS :
Ou fontis: effondrement du sol causé par un éboulis souterrain

FONTIS :
Le fontis correspond à un effondrement brutal mais localisé se manifestant sous la forme d'un entonnoir ou d'un cratère. Il est le plus souvent provoqué par la rupture progressive du toit d'une cavité, une cloche remontant plus ou moins lentement vers la surface jusqu'au développement brutal d'un cratère. Les fontis présentent souvent une géométrie pseudo-circulaire dont le diamètre et la profondeur du cône peuvent aller jusqu'à plusieurs mètres.

Ce type de phénomène peut être à l'origine de dégâts importants aux ouvrages et est associé à un risque élevé de victimes physiques en raison la rapidité et des dimensions du phénomène.


FOUTRENILLE :
synomyme de Trupionne mais en plus maigre

FRILLONS :
On appelait ainsi les remelus par encore sevrés. Proverbe : Si tu veux rôtir un frillon cache-té ben d'là remeluse "


FUIE :
Petite volière où l'on nourrit des pigeons domestiques en petite quantité.

FUYE ou FUIE :
Pigeonnier

G
GABARIER :
Pierre de tuffeau:le « gabarier » (60 cm de long sur 33 cm de hauteur et 33 cm d’épaisseur), elle était appelée également le « pied carré ».


GAIZE :
Roche sédimentaire siliceuse formée de débris d’éponges.

GALERIES :
Couloirs , conduits reliants les salles dans les troglos

GEOLOGUE :
Spécialiste de la géologie: science qui a pour objet la description des matériaux constituant le globe terrestre.

GOBE :
Dans l'agglomération dieppoise: grottes ou:et caves d'habitations, habitées par les gobiers
Voir aussi : TROGLO, TROGLODYTE

GOUBLOTTE :
Eau-de-vie de qualité médiocre issue de la distillation de racines de ferzouille.


GOUGE :
Ciseau de charpentier à tranchant semi-circulaire.

GRANULOMETRIQUE :
Qui concerne la répartition des éléments d’une roche selon leur taille.

GÉLIFRACTION :
C'est la fragmentation des roches par l'action du gel et du dégel.

GÉOBIOLOGIE :
Discipline récente qui sert à améliorer la qualité des lieux habités.

GÉOTECHNICIEN :
Spécialiste des matériaux, faisant des études basées sur des calculs de résistance.


H
HARPE :
Alternance de grands et petits blocs de pierres taillées superposées suivant un même axe médian .

HERISSONNAGE :
Fait d'hérissonner, de répandre une couche de cailloux sur la terre afin d'assurer l'isolation et le drainage.

HYDROMETRIE :
mesure de la quantité d'eau accumulée dans la pierre.

HYGROMETRIE: :
science qui a pour objet de déterminer l'humidité de l'atmosphère.

HYPOGÉE :
construction souterraine ,excavation.

I
INDURÉ :
Se dit d’un horizon continu qui ne se brise qu’au marteau ou à la barre à mine.

INERTIE :
La prédisposition de la pierre à garder longtemps sa température initiale lorsque intervient une perturbation de cet équilibre thermique.

INFILTRATION :
Passage lent de l'eau ou de l'air au travers des interstices.

INOCÉRAME :
Qui contient des fossiles d’un coquillage marin bivalve ressemblant à une huître.

INOCÉRAMES :
Les inocérames sont des fossiles de coquillage bivalve. Ils sont apparus au Jurassique et ils se sont développés et diversifiés au Crétacé. Leur taille s'est progressivement accrue passant de quelques centimètres à un mètre pour les plus grosses coquilles. L'ornementation et la forme des coquille se sont modifiées au cours des temps. Chaque espèce étant caractéristique d'un étage géologique la détermination précise du fossile récolté permet la datation des roches : l'inocérame est un fossile stratigraphique.


J
JAMBAGE :
Montage vertical d’une fenêtre ou d’une porte




JITTE :
ou jette de pressoir; Se dit du conduit presque vertical qui relie l'extérieur à la cave
Voir aussi : BOTTE DE PRESSOIR

L
LA TERRE A FOULON: :
C’était une argile d’un gris verdâtre, très hydratée, contenant presque toujours un peu de chaux, de magnésie et d’oxyde de fer ; elle est peu fusible, grasse au toucher et qui se délaye facilement dans l’eau qu’elle rend savonneuse, sans former une pâte très ductile.
Ce sont ces propriétés qui la font utiliser pour le foulage : elle sert à enlever aux étoffes de laine le gras dont on imbibe les fils pour faciliter leur filage et leur tissage. Les tissus, les draps sont mis dans des auges avec la terre à foulon, abondamment arrosés pour y être foulés, soit manuellement avec un fouloir à main, soit mécaniquement avec des maillets mus par la force de l’eau dans les moulins à foulon.
À Paris, elle était employée comme pierre à détacher et provenait des dépôts gypseux de Montmartre, Pantin, etc. Son emploi, seule ou mélangée avec un peu de soude , lui donnait la propriété de raviver les couleurs des étoffes. La pierre, une fois trempée dans l’eau, était frottée sur la tache ; la couche terreuse une fois séchée était enlevée par brossage ; le gras était absorbé par l’argile.

LACUSTRE :
Dépôt en eaux douces.

LACUSTRE :
Dépôt en eaux douces.

LINTEAU :
COUVREMENT D'UN SEUL TENANTD'UNE BAIE OU D'UNE PORTE.IL PEUT ETRE EN BOIS OU EN PIERRE

LITHOPHAGES :
Qui rongent la pierre, en parlant de certains coquillages qui s’introduisent dans les rochers pour y creuser leur demeure, se dit aussi des agents chimiques et naturels qui altèrent la pierre.

LITTORAL :
Rivage maritime ou lacustre

M
MAGNAN :
Magnan est un mot de la langue provençale en rapport avec la sériciculture (l'élevage du ver à soie), qui signifie "goinfre", en rapport à la voracité des vers à soie.

MAGNANARELLE :
Femme employée dans les magnaneries de Provence.


MARAUDE :
Pierre de tuffeau:la « maraude » (60 cm de long sur 33 de hauteur et 22 d’épaisseur),

MARNEUX :
Qui contient un mélange naturel d’argile et de calcaire.

MARNIERE :
Il s'agit d'une catégorie particulière de carrières. Ces exploitations, le plus souvent artisanales, servaient à l'extraction de la craie (le mot "marne" signifiait "craie" en patois normand) à des fins d'amendement des terres agricoles
Le creusement se faisait par un puits vertical jusqu'aux premiers niveaux "sains" de craie hors nappe. Puis, l'exploitation était poursuivie horizontalement par des galeries et des chambres de dimensions très variables. Ces ouvrages, aujourd'hui abandonnés peuvent se révéler dangereux du fait de la lente dégradation naturelle de la craie dans les cavités ou de la mauvaise tenue du bouchon en remblai obturant le puits d'accès.


MASCARÉ :
Vague de contre courant dans l'estuaire

MASSETTES :
La massette est un outil de frappe ou de percussion, généralement en acier avec un manche court en bois (« petite masse »). Elle est utilisée par les maçons, les tailleurs de pierre et les sculpteurs. Son marteau peut avoir plusieurs formes, rectangulaire ou conique (la « massette portugaise ») et son poids varie entre 500 g et 1500 g.
La massette peut être un outil de percussion directe sur la matière. La massette portugaise est un outil de percussion indirecte qui percute un autre outil appelé ciseau.


MICACÉE :
Qui contient un mélange naturel d’argile et de calcaire.

MODILLON :
Élément d’architecture qui aide à soutenir une corniche. Cette élément est sculpté ce qui le différencie du corbeau


MONOLITHIQUE :
Constitué d'une seule pierre

MOUSSEAU :
Vient du mot "musse" (cacher) .Habitant d'un troglo en Anjou

MOUSSEAUX :
Du vieux mot français «mousse» = toujours vivant

MUCHE :
Une muche est un souterrain creusé généralement à des fins de protection des villageois et de leurs biens, lors de troubles importants dans la France septentrionale, d'où leur nom de muche signifiant "cachette" en normand et en picard, du verbe much(i)er "cacher" équivalent de l'ancien français mucier

N
NANTAIS :
Découpe d'une pierre de tuffeau: le « nantais » 50cm de long sur 33 cm de hauteur et 33 cm d’épaisseur.


NODULE :
Concrétion pierreuse qui se rencontre dans une roche tendre, généralement calcaire.

NÉOLITHIQUE :
Âge de la pierre polie ou Âge de la pierre nouvelle. Le Néolithique marque un tournant décisif. Il a toujours été associé aux origines de l’agriculture et à la sédentarisation des peuples, celle-ci découlant le plus souvent de la première.

O
OCULUS :
Aussi appelé «Œil de Bœuf », est une ouverture ronde.

ORIU :
Grottes aménagées( corse)
Voir aussi : HABITAT TROGLODYTE

P
PATRIMOINE :
Que l'on reçoit en héritage, les troglo en Anjou font partis du patrimoine.

PENDELOQUE :
Ornement suspendu

PER :
PER Plan d’exposition aux risques.



PERREYEUX :
Ouvrier des carrières de pierre, d'ardoise, de falun et de tuffeau.(perreyeur, carrier )

PERRIERE :
Carrière

PERROTIER :
On disait aussi tailleur de chambre. Aidé d'un ou plusieurs remelus, le perrotier était le maçon des Crapaillauds ' "La mère va bientôt faire, faut vite dire au perrotier qu'il nous taille une chambre pour le p'tit".


PERROTIER :
On disait aussi tailleur de chambre. Aidé d’un ou plusieurs remulus, le perrotier était le maçon des Crapaillauds

POINILLES :
sorte de poignée en bois destinée à divers usages, parait-il .
" Ca y va comme une poinille dans la main d'un bernuchon" (au sens figuré bien sur!)


PORILLON :
Pot en terre de grande dimension utilisé par les Crapaillauds pour cultiver les poreaux.


PORILLONNEAU :
Petit porillon d'environ une demi-crugne


POS :
POS Plan d’occupation des sols.


POUFIOLES :
Une discussion sans fin opposait les Crapaillauds d'à-bas et les Crapaillauds d'à-haut sur l'utilisation des poufioles, ceux d'a-bas, les tirant, alors que ceux d'à-haut préfèraient les pousser pour les faire entrer dans leurs avigoules.


PPR :
PPR Plan de prévention des risques.

PROCESS :
Procedure technique qui sert à enchainer une production.

PURGE :
Action d’évacuer les éléments rocheux instables d’une voûte ou d’une paroi.



PURGER :
"Faire tomber" volontairement et sous contrôle, un
élément instable.

PÉDOGÉNESE :
Formation d'un sol

PÉDOLOGIE :
Branche de la géologie appliquée qui étudie les caractères chimiques, physiques et biologiques, l’évolution et la répartition des sols.

PÉNÉPLAINE :
C'est une surface topographique de grande dimension à peu près plane, parcourue par des cours d'eau à faible pente, qui résulte de l'action prolongée de l'érosion et en constitue le stade final en l'absence de rajeunissement du relief.


R
REMELU :
(prononcer rem'lu) Espèce de blaireau aux griffes puissantes qu'on dressait à creuser les murs pour agrandir les habitations souterraines.


RENFORCEMENT :
Action ou dispositif destiné à rendre plus solide un élément.

RUPES :
Mot d'origine latine qui désigne un rocher ou une falaise. Utilisé pour décrire un escarpement linéaire ou la face d'une falaise relativement droite.

S
SAIGNEE DE TRANCHE :
Les saignées font de 40 à 50 cm de profondeur (40cm à Bourré, 50cm à Loches) et 10 de large. C'est la première fente par lequel le carrier commence.
Elle est verticale et perpendiculaire au front de taille.


SAINTE REMBUTE :
"A la Sainte-Rembute, faut confire les berlutes ." Dicton

Sainte Rembute : Patronne des perrotiers. Elle est représentée dans l'église souterraine de Civray (aujourd'hui Civray -Cessure-sur-Thouet) accompagnée d'un remelu noir. Les femmes enceintes priaient sainte Rambure pour ne pas avoir de bernuchons.
Ceux d'à haut nommaient sainte Rambute, Saint Trambute. Les formes de la statue de Civray ne laissent aucun doute, malgré la présence de barbe qui, à mon avis, a été rajoutée par des malfaiseux


SAPPARA :
Grotte procurant naturellement un abri (corse)

SCIOTE :
Outillage spécifique à la taille du tuffeau.

SERICULTURE :
La sériciculture est l'élevage du ver à soie.

SICROUMEUX :
Sorte d'albinos. Les Crapaillauds, obligés de vivre cachés, contractaient souvent des mariages consanguins, très productifs en sicroumeux, disait-on

SIDPC :
Service interministériel départemental de la protection civile.

SOMMITAL(E) :
Qui est au sommet.

SOUBASSEMENT :
Partie inférieure d’une construction a la fois robuste et étanche à l’eau

SOUILLARDE :
Baquet pour la lessive.

SOUTERRAINS :
Cavité sous terre sans lumière naturelle.

SOUTÉNEMENT :
Ouvrage destiné à soutenir des terres.

STABILISATIONS :
De pied de pente : enrochements, talus emboîtables, gabbions.

SUFFOSION :
Il s'agit d'un phénomène d'érosion interne qui affecte principalement les sables et limons. Cela consiste en un entraînement des particules (d'abord assez fines) dans la masse de sol du fait de circulations rapides d'eau interstitielle. Le terrain est alors localement soustrait d'une partie de sa matrice fine, de véritables boyaux pouvant se développer (le diamètre de ces boyaux reste généralement modéré - diamètre décimétrique). Lorsque la taille de ces vides devient trop importante, des effondrements brutaux de terrain peuvent localement survenir entraînant souvent des désordres en surface.

La suffosion peut être provoquée par une circulation naturelle d'eau, mais elle est plus fréquente au droit de canalisations enterrées fuyardes.

SURRECTION :
Soulèvement progressif, pendant une assez longue période, des terrains d'une certaine zone. Deux cas se présentent : si la vitesse de soulèvement est supérieure à la vitesse de l'érosion, il y a création de relief, sinon, on a simplement apparition à l'affleurement de terrains de plus en plus profond.

SÉNONIEN :
Etage géologique terminal de l’ère secondaire (-85 à –65 millions d’années).

T
TAILLANT :
Partie tranchante d'une lame.


TALUTAGE :
Remodelage de la pente des terrains.

TARPOINE :
(féminin) : sorte de miel récolté autour des yeux de remelu et conservé dans un porillonneau "Bien passer la tarpoine dans une prouzille pour ne pas laisser de poils de remelu. (Livre de recettes du château de Montreuil-Bellay)


TERRASSEMENT :
Creusement et déplacement de matériaux en modifiant le relief.

TERRE A FOULON :
C’était une argile d’un gris verdâtre, très hydratée, contenant presque toujours un peu de chaux, de magnésie et d’oxyde de fer ; elle est peu fusible, grasse au toucher et qui se délaye facilement dans l’eau qu’elle rend savonneuse, sans former une pâte très ductile.
Ce sont ces propriétés qui la font utiliser pour le foulage : elle sert à enlever aux étoffes de laine le gras dont on imbibe les fils pour faciliter leur filage et leur tissage. Les tissus, les draps sont mis dans des auges avec la terre à foulon, abondamment arrosés pour y être foulés, soit manuellement avec un fouloir à main, soit mécaniquement avec des maillets mus par la force de l’eau dans les moulins à foulon.
À Paris, elle était employée comme pierre à détacher et provenait des dépôts gypseux de Montmartre, Pantin, etc. Son emploi, seule ou mélangée avec un peu de soude , lui donnait la propriété de raviver les couleurs des étoffes. La pierre, une fois trempée dans l’eau, était frottée sur la tache ; la couche terreuse une fois séchée était enlevée par brossage ; le gras était absorbé par l’argile.

TIRE POUFIOLE :
Comme son nom ne l'indique pas, cet outil servait à pousser les poufioles


TROGLO :
Préfixe ,mais remplace depuis peu, "habitat troglodytique",et s'emploie aussi bien comme adjectif ,que comme nom.
Voir aussi : BOVES, GOBE, CAVE, CAVERNE, TROGLODYTE, HABITAT TROGLODYTE

TROGLOBIE :
Désigne un mode de vie exclusivement troglodytique,


TROGLODYTE :
oiseau/ le troglodyte mignon tient son nom de son habitude à fréquenter les cavités.





TROGLODYTE :
Habitat creuse dans la roche, habitant d'un troglodyte. Vent du grec trogle (trou) et dytes (s'enfoncer). Le mot a été utilisé par Strabon, Hérodote ou encore Pline l'Ancien pour parler de peuple éthiopien qui vivaient dans la terre.
Vers le 1er siècle, on trouve "troglodytice" et il s’agit d'une region africaine au sud-est de l'Egypte (qui borde la mer Rouge donc)."


Voir aussi : CAVE, BOVES, GOBE, HABITAT SEMI-TROGLODYTE, HABITAT TROGLODYTE, TROGLO, CLOTTES

TROGLONAUTE :
Se dit d'une personne "accroc" des troglos sur la toile.

TROGLOPHILE :
désigne l'attrait non exclusif pour l'habitat troglodytique,


TROGLOTHERAPIE :
Soins donnés à un troglo après consultation, traitements, cures de jouvence, etc

TROGLOXENE :
trogloxène désigne une occupation troglodytique occasionnelle, principalement à des fins de refuge temporaire.

TROGS :
Membres de l'association les Intraterrestres

TRUGLUDUTU :
Cri du troglodyte (Dominique Meens a inventéle cri du troglodyte:Eux et Nous, 1997)

TRUPRIONNE :
Comme la foutrenille, mais en plus gras

TRÉFONDS :
Sous-sol possédé comme un fonds.

TUFFEAU :
Pierre non gélique,tendre et facile à travailler. Boue calcaire où se sont accumulés pendant plusieurs millions d’années, mêlant des éléments d’organismes vivants (mollusques, bryozoaires, foraminifères) à des fragments rocheux arrachés des continents par les cours d’eau, essentiellement des sables et des micas.il y a environ 90 millions d'années..époque turonienne
Une fois au sol la pierre de tuffeau était découpée selon trois formats bien précis : la « maraude » (60 cm de long sur 33 de hauteur et 22 d’épaisseur), la « douelle » ( 60cm de long sur 33cm de hauteur par 15 d’épaisseur), le « gabarier » (60 cm de long sur 33 cm de hauteur et 33 cm d’épaisseur), elle était appelée également le « pied carré », reste le « nantais » 50cm de long sur 33 cm de hauteur et 33 cm d’épaisseur.
.

TURONIEN :
Le Turonien est un étage géologique appartenant au Mésozoïque (Ere secondaire) et plus précisément au Crétacé supérieur. Son âge est d'environ 90 millions d'années.
L'étage Turonien a été défini en Touraine où il présente trois niveaux marins bien distincts. De bas en haut (du plus ancien au plus récent), on trouve :
- une craie argileuse correspondant à une sédimentation calme en mer relativement profonde (plusieurs dizaines de mètres).

- une craie micacée, appelée aussi tuffeau blanc (calcaire avec petites paillettes brillantes de mica blanc). La sédimentation a dû se faire en eau un peu moins calme et un peu moins profonde.

- le tuffeau jaune (calcaire sableux, passant localement à des sables), caractéristique d'une sédimentation agitée en mer peu profonde.

Le tuffeau blanc est une pierre de construction tendre qui durcit à l'air. C'est lui qui a servi à construire les châteaux, les églises et les maisons tourangelles typiques. Cette pierre ne résiste pas bien à la pollution atmosphérique. C'est ainsi que tout l'extérieur des tours de la cathédrale de Tours a été refait avec une pierre plus résistante.

Le tuffeau jaune a aussi servi de pierre de construction. Certaines anciennes carrières souterraines ont été reconverties en champignonnières. Les nombreuses habitations troglodytiques visibles en Touraine ont été creusées dans les falaises de tuffeau jaune.



TYPOLOGIE :
Science de l'analyse des caractères spécifiques des composants (d'un ensemble ou d'un phénomène) visant à les décrire et à en établir une classification


U
USUCAPION :
Prescription acquisitive.

V
VARUETTE :
Instrument de musique populaire fait d'une racine de ferzouille et d'une anche en omoplate de brelute "Si ta varuette ne vibre pas, souffle dans mon chalumeau ma mie " (Trad)



VEILLEURIES :
Veillées où les carriers poursuivaient leur travail avant de clôturer la soirée dans la bonne humeur et la danse, dans une salle commune creusée souvent sous la route.

VENTILATION :
Action d’aérer et de renouveler l’air d’un espace (VMC: ventilation mécanique contrôlée).


VERSANT :
Le versant caractérise une surface topographique comprise entre le sommet d'un relief et le thalweg voisin. Le terme " versant " est également utilisé au sens large pour désigner une des pentes générales d'une chaîne (par exemple : le versant nord des Pyrénées). Les diverses formes des versants d'Indre et Loire (planes, concaves vers le haut, convexes, abruptes) sont principalement sculptées par l'érosion éolienne ou fluviatile.



VIRONOU :
Perche verticale à laquelle on « attelait » le petit dernier pour qu’il apprenne à marcher.

VITA :
Ouvrage consacré à la vie d'un roi, d'un saint,...

Z
ZAC :
Zone d’activité contrôlée.

ZONE FRANCHE :
Portion de territoire soustraite à l'application des droits de douane.

   A    B    C    D    E    F    G    H    I    J    L    M    N    O    P    R    S    T    U    V    Z