Vendanges au Clos d’Entre les Murs

Les nouveaux propriétaires des lieux, fiers de l’héritage du “Père Cristal”, sont très attachés à poursuivre la méthode augurée par le célèbre vigneron “le pied au frais, et le ventre au soleil”. Cette technique a permis d’élaborer un vin d’une qualité étonnante issu du respect  des savoir-faire et des règles inventées par le célèbre vigneron.
C’est après l’acquisition en 1887 du Château qu’Antoine Cristal réalise un vieux rêve, celui de se consacrer dans ses caves à la culture du vin et à la recherche, travaillant constamment à l’amélioration de ses vignes.
Il va jusqu’à créer une école de greffage, construit un laboratoire (encore visible), introduit l’utilisation du fil de fer, met au point des engins que l’on peut encore découvrir dans les caves. Ecologiste avant l’heure, il se bat contre les pratiques de sucrage. Enfin, au Clos d’Entre les murs, il conçoit une nouvelle culture de la vigne, qui deviendra l’image de marque et la référence du Château de Parnay.

Si au hasard d’une balade vous franchissez le clos, vous apercevrez une série de 11 murs parallèles de 2 m de haut sur 60 cm d’épaisseur implantés d’est en ouest, construits entre 1898 et 1904, par 4 maçons, 4 carriers et 4 charretiers. La vigne plantée côté nord, se développe plein sud. Le pied franchit un orifice situé à 50 cm de hauteur : fraîcheur et humidité pour le pied, soleil et chaleur pour le feuillage et le raisin.
Régulièrement suivi et contrôlé, il suffit à une équipe particulièrement entrainée de réaliser en un temps record la vendange amenée directement au chai actuel, comme les autres vignes appartenant au propriétaire.  Désormais, toute la production est amenée au château : le long travail de maturation, le stockage, tout est centralisé au Château rénové depuis peu.

Et pour terminer le sujet, quelques images pour accompagner ces quelques mots du Père Cristal :  “... Nos coteaux dont l'humus est mince et recouvre la pierre poreuse du tuffeau, sont faits pour donner un vin naturel, et le soleil seul suffit pour cela ! »
(Antoine Cristal d'après A. Benon)