Une peintre japonaise à Saint-Georges-des-Sept-Voies


Dans mon article précédent intitulé « Une famille à Saint-Georges-des-Sept-Voies », je vous racontais ma rencontre avec André Renou, heureux propriétaire d’une ferme troglo authentiquement préservée. C’est au Japon, cette année, dans le grenier de sa maison de Nara, où vit mon amie Michiko Kamenori, que j’ai découvert la peinture de la cave demeurante réalisée par Michiko au début des années 1980 lors de son voyage de Loire.


Une peintre japonaise à Saint-Georges-des-Sept-Voies

Michiko est une amie de Michel, le frère d’André, missionnaire à Kobe au Japon depuis 1969, et qui lui a fait découvrir la ferme de l’Orbière où elle reviendra à plusieurs reprises. Un fusain dessiné par Michiko,  représentant  la mère d’André est accrochée dans la maison. Une autre toile plus grande représentant la ferme est aujourd’hui chez la nièce d’André. La palette de couleur, le trait mouvementé et calme à la fois, reflètent l’inimitable lumière de Loire. Un paysage du fleuve vient compléter cette série. On ne peut s’empêcher de penser à un autre peintre voyageur, qui remontait la Loire de Nantes à Orléans, en 1826. William Turner (1775-1851) a ainsi peint plus de 40 villes et sites*, au fil de sa remontée en gabare et bateau à vapeur. A-t-il lui aussi succombé au charme des troglos ?




Une peintre japonaise à Saint-Georges-des-Sept-Voies

Mon vœu le plus cher ? Faire découvrir à mon amie Michiko d’autres troglodytes de Loire, même s’il sera difficile de trouver des lieux autant empreints de charme et de mémoire que la ferme de l’Orbière. 

*A Lire : Turner et la Loire, par Paul-Jacques Lévèque-Mingam, Ed. Cld 

Une peintre japonaise à Saint-Georges-des-Sept-Voies


Rédigé par Renée Frank le Lundi 6 Juin 2011 à 14:43 | Lu 911 fois