Constat d’échec en France
C’est dans les années 80 que Marie Foyer se passionne pour la fabrication de la soie. Cet artisanat a toujours eu du mal à se developper en France quand on voit l’essor qu’il a connu en Chine, au Brésil, au Japon… La dernière étape fatale de cette crise en France se situe dans les années 86 où la production atteint des seuils minima. En 1987, la production de cocons est inexistante et la mise en évidence du “fénoxycarbe” constatée. Raisons phytosanitaires obligent, pour le développement de la croissance agricole. Répercussion immédiate sur le bombyx qui disparait face à cet inhibiteur de croissance. Les magnaneries de production s’étiolent et disparaissent il ne reste en Maine et Loire que la Magnanerie du Coudray Macouard qui ne produit plus mais reste la mémoire vivante d’un artisanat ancestral. Alors que faire, importer de l’étranger : Chine, Japon, Brésil?... C’est à Madagascar que Marie va tenter sa chance.
La route de la soie passe par Madagascar
Il y a plusieurs types de soie à Madagascar: la soie cultivée ou soie du bombyx dont la chenille se nourrit de feuilles de mûrier et qui fait l'objet d'un élevage selon des critères rigoureux. La soie sauvage
produite par un papillon endémique, le borocera madagascariensis, qui vit à l'état sauvage et dont la chenille se nourrit principalement de feuilles de tapia, arbre lui aussi endémique à Madagascar.La soie
d'araignée néphila madagascariensis .
Marie développe un projet solidaire , dès 2004, par l’intermédiaire des "soies de Marie" à Madagascar au travers d’une société (Madasilk) qui commercialise les fils de soie fabriqués artisanalement. Les différentes qualités proviennent de plusieurs villages des Hautes Terres, chacun possédant sa propre fabrication. Filés à la main, soit au rouet, soit encore au fuseau, tous répondent à des critères de qualité
exceptionnels. Quand ils ne sont pas laissés naturels ils sont teints uniquement avec des colorants végétaux selon les techniques traditionnelles, avec les plantes locales. La vente des fils Madasilk assure un revenu décent aux nombreux artisans partenaires. Les bénéfices sont réinvestis dans des projets de développement en milieu rural. C'est une araignée propre à Madagascar, la nephila madagascariensis, qui donne une soie très résistante et très belle ( couleur naturelle jaune ). De retour dans nos contrées, Marie retravaille et commercialise son fil à tricoter qui séduit par sa richesse et
son authenticité.
produite par un papillon endémique, le borocera madagascariensis, qui vit à l'état sauvage et dont la chenille se nourrit principalement de feuilles de tapia, arbre lui aussi endémique à Madagascar.La soie
d'araignée néphila madagascariensis .
Marie développe un projet solidaire , dès 2004, par l’intermédiaire des "soies de Marie" à Madagascar au travers d’une société (Madasilk) qui commercialise les fils de soie fabriqués artisanalement. Les différentes qualités proviennent de plusieurs villages des Hautes Terres, chacun possédant sa propre fabrication. Filés à la main, soit au rouet, soit encore au fuseau, tous répondent à des critères de qualité
exceptionnels. Quand ils ne sont pas laissés naturels ils sont teints uniquement avec des colorants végétaux selon les techniques traditionnelles, avec les plantes locales. La vente des fils Madasilk assure un revenu décent aux nombreux artisans partenaires. Les bénéfices sont réinvestis dans des projets de développement en milieu rural. C'est une araignée propre à Madagascar, la nephila madagascariensis, qui donne une soie très résistante et très belle ( couleur naturelle jaune ). De retour dans nos contrées, Marie retravaille et commercialise son fil à tricoter qui séduit par sa richesse et
son authenticité.
Vous voulez en savoir plus ? http://www.madasilk.com
photos de Soraya Wahbi