Un Village d’Art « nature », le temps d’un week-end

Village rue au pied d’un épais et abrupt coteau, Saint Estiennes de Chigny s’est animé le temps d’un week-end tel une rose qui s’ouvre et se referme, laissant entre apercevoir ses charmes cachés. À l’initiative de la municipalité et de son maire, s’est déroulée la deuxième édition de l’Art en troglo, en fait une mini « journée troglo portes ouvertes ». Plusieurs artistes (une bonne vingtaine) ont ouvert leur cœur et leur âme dans certains sites, soit qu’ils en soient propriétaires, soit invités par les maîtres des lieux. Parmi eux, Raphaële Portier et ses ravissants sourires, Mélanie Luysseaux, graphiste et illustratrice de talent, ou encore la chambre noire en troglo réalisée par François Joly. Pour n’en citer que quelques uns. Le public s’est déplacé en nombre pour goûter à ce 1er mai particulier.
Troglos à perpète !

Là, Mister Trog, il a été bluffé. Parce que des troglos, « y’en a à revendre » ! Bien sûr, certains sont délabrés ou abandonnés, mais la plupart sont pérennes, je veux dire habités depuis des lustres. Ici on donne dans la continuité. Il n’est pas rare que la même rue puisse abriter quelques familles réparties dans différents trous. Et puis il y a la lumière. J’ai été frappé, lors de différents passages, de voir les façades ouvertes l’été au grand soleil : l’exposition ici est parfaite, plein sud.
Mister Trog continue son enquête, et plein de questions se posent : la concentration habitable, les garages-troglos-abris-machines, l’extraction, le vin, bref l’utilisation de l’espace. Tant de différences avec notre Saumurois natal pressenties.
Bon, vous en saurez plus quand j’en saurai plus, à moins que vous n’alliez vous informer par vous même ?
Alors pour finir, quelques images sorties de ma gibecière .