Troglodytisme et ruralité


"L'espace rural se caractérise par une densité de population relativement faible, par un paysage à couverture végétale prépondérante (champs, prairies, forêts, autres espaces naturels), par une activité agricole relativement importante, du moins par les surfaces qu'elle occupe." (encyclopédie l’Agora, http://agora)
Et les troglos dans tout ça ? Ils ont indéniablement un caractère rural : nombre de caves servaient d’abri aux bêtes, aux hommes et au matériel agricole. Alors, ça et là, et pas seulement sur notre territoire, l’utilisation si elle est défensive au départ, n’en demeure pas moins rurale, dévouée aux champignons, à la vigne…
Et Doué dans tout ça ? Nombre de carrières d’extraction étaient dévolues à l’amendement des terres. Nombre de fermes existantes témoignent de ce passé, La Fosse, la « Ferme d’antan », devenue « Terre de Rose »…


De l’histoire ancienne

Restaurer une habitation troglodytique n'est pas aisée. Restaurer trois sites ouverts au public, n'est pas une mince affaire. Rien n'arrête Claude Métivier. S'il a passé le relais à ses trois fils, il entend bien se consacrer à la restauration du site qui jouxte le Bioparc de Doué-la-Fontaine : les Minières. Décidément, le climat douessin est propice aux entreprises familiales!
Les Trogs ont décidé de faire parler Claude Métivier. Claude nous fait part de son passé troglodytique, où l’on découvre que les « caves « faisaient partie du quotidien de la ferme », dixit Maître Claude.

Chapitre 1 : « Terre de rose »

Troglodytisme et ruralité
L’ancienne « Ferme d’Antan » regroupe le témoignage « laissé tel quel » des activités d’une époque révolue : jardin potager, basse-cour, petits animaux (lapins,… taupes !) et surtout un éco-musée où le silence assourdissant du passé est de mise. Point de mise en scène factice ici, les draps séculaires, ordonnés dans l'armoire à linge deviennent éternels.
Vient le temps des roses, un jardin discret, une distillerie et un musée dédié à la mignonne.
Un site incontournable dans lequel les objets parlent d’eux-mêmes, illustrant un quotidien anodin empreint de subtils parfums.
A suivre de près.
 


Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Mardi 26 Juin 2012 à 08:30 | Lu 568 fois