Sur les traces de Norbert Casteret
Né à Saint Astier, dans une partie du Périgord blanc, réputée pour ses carrières souterraines d’exploitation de la pierre à chaux, Serge se passionne très rapidement pour les nombreuses cavernes, accompagné dans ses ballades d’enfant par les récits de Norbert Casteret et les aventures de Tintin… Louveteau, puis scout, il est amené à découvrir la spéléologie avec la rencontre de Pierre Pommarède, spéléologue et futur président de la Société Historique et archéologique du Périgord.
La spéléo, vocation pour le Monde Souterrain
Sa première grotte, c’est à l’âge de 14 ans en 1947 qu’il la découvre : « Ce gouffre sera l‘apothéose dont dépend définitivement ma vocation pour le Monde souterrain »
Les années se succèderont étalonnées par un nombre incroyables de descentes effectuées principalement dans le Périgord, tout en exerçant son activité de notaire. En 1957, il publie « La vie souterraine en Périgord », suivi de l’édition du bulletin « Spéléo-Dordogne ». Sa vocation pour une spéléologie horizontale et périgourdine s’affirme en même temps qu’une profonde aversion pour les gouffres.
« J'ai répertorié 2050 cluzeaux dans le département de la Dordogne, tous différents, évidemment. D'autre part, j'ai effectué 2129 explorations souterraines dans des cavités de natures différentes : Grottes, gouffres, souterrains, cluzeaux, etc ... mais je suis revenu souvent plusieurs fois dans les mêmes. »
Les années se succèderont étalonnées par un nombre incroyables de descentes effectuées principalement dans le Périgord, tout en exerçant son activité de notaire. En 1957, il publie « La vie souterraine en Périgord », suivi de l’édition du bulletin « Spéléo-Dordogne ». Sa vocation pour une spéléologie horizontale et périgourdine s’affirme en même temps qu’une profonde aversion pour les gouffres.
« J'ai répertorié 2050 cluzeaux dans le département de la Dordogne, tous différents, évidemment. D'autre part, j'ai effectué 2129 explorations souterraines dans des cavités de natures différentes : Grottes, gouffres, souterrains, cluzeaux, etc ... mais je suis revenu souvent plusieurs fois dans les mêmes. »
Hors frontière
Ayant choisi la « préparation militaire » au Maroc, il poursuit ses pérégrinations souterraines dans la région du Rif et retrouve les traces de Norbert Casteret dans la région de Taza. Nous sommes dans les années 1953 et 1954. Plus tard ce seront les investigations en Cappadoce, la rencontre des frères Triolet, l’Autriche, l’Espagne.
Mais c’est en France et plus particulièrement dans le Périgord qu’il concentre tous ses efforts.
Mais c’est en France et plus particulièrement dans le Périgord qu’il concentre tous ses efforts.
La vie souterraine en Périgord
Un cluzeau, cluseau, ou cruzeau, est dans le nord de l'Aquitaine, le Limousin, le Périgord et dans le nord occitan, un abri caverne creusé dans le sol ou taillé dans une paroi rocheuse. Les cluzeaux sont des cavités artificielles, mais peuvent toutefois résulter de grottes en partie retaillées. Ce terme qui est inconnu en langue française peut être rapproché d’abri troglodytique, ou souterrain-refuge, ou fort de falaise.
Ce sont des souterrains-refuges, aménagés sous le sol, parfois sous un bâtiment présentant des systèmes plus ou moins complexes que notre ami Serge entreprend de recenser dès 1967.
Des cluzeaux souterrains ont été retrouvés dans les calcaires, les grès et même les marnes ou sables argileux, jamais dans les granites. En Périgord, beaucoup de grottes et de cavités naturelles ont servi d'abri aux hommes préhistoriques, mais il ne sera pas question ici de ces abris naturels.
Ce sont des souterrains-refuges, aménagés sous le sol, parfois sous un bâtiment présentant des systèmes plus ou moins complexes que notre ami Serge entreprend de recenser dès 1967.
Des cluzeaux souterrains ont été retrouvés dans les calcaires, les grès et même les marnes ou sables argileux, jamais dans les granites. En Périgord, beaucoup de grottes et de cavités naturelles ont servi d'abri aux hommes préhistoriques, mais il ne sera pas question ici de ces abris naturels.
La SFES (Société Française d’Etudes des Souterrains)
L'intérêt de notre correspondant pour l'archéologie souterraine le mena vers la Société Francaise d'Etude des Souterrains, dont il assuma la charge de Président National de 1978 à 1988 et où il anima la revue Subterranea. Il organisa à ce titre de nombreux congrès internationaux en Europe.
Voilà les principaux axes de la vie « souterraine » de Serge Avrilleau qui s’est installé paisiblement à Marmande en compagnie de son épouse qui a fortement contribué à la préparation des expéditions, des expositions, des congrès qui jalonnent une vie bien remplie. Vous pouvez en retrouver le récit détaillé dans le blog consacré au Périgord Blanc :
http://jambertie.blog4ever.com/articles
http://jambertie.blog4ever.com/la-speleologie-de-serge-avrilleau
Dans les articles à venir, nous évoquerons un article à paraître dans la revue de la SFES / Subterranea prochainement.
A Suivre.
Voilà les principaux axes de la vie « souterraine » de Serge Avrilleau qui s’est installé paisiblement à Marmande en compagnie de son épouse qui a fortement contribué à la préparation des expéditions, des expositions, des congrès qui jalonnent une vie bien remplie. Vous pouvez en retrouver le récit détaillé dans le blog consacré au Périgord Blanc :
http://jambertie.blog4ever.com/articles
http://jambertie.blog4ever.com/la-speleologie-de-serge-avrilleau
Dans les articles à venir, nous évoquerons un article à paraître dans la revue de la SFES / Subterranea prochainement.
A Suivre.