Nos amis les Taupes.

« Dans les entrailles de la terre », dernier volet


L’une des représentations phare des taupes, notre cher petit mammifère, ennemi juré des jardins et des golfs montre une réelle organisation efficace en mode souterrain. Il en est malheureusement de même pour certaines catégories humaines qui ont été contraintes de s’organiser sous terre. Je les ai frôlés à Ulan Bator (Mongolie), je les savais, enfouis à Pékin. Je les découvre « Hommes Taupes » pourchassés à New-York, au travers du dernier épisode de l’émission « Dans les entrailles de la terre ».


« Dans les entrailles de la terre », quatrième et dernier volet

© Andrea Star Reese
© Andrea Star Reese
L’exploitation du sous-sol « urbain » revêt différents aspects. Nous avons pu découvrir les moyens « civilisés » mis en place dans nombre de métropoles. Il y a les grands centres de vie de Montréal, les métros, les projets de rénovation parisiens... C’est sans compter sur les faces cachées que dévoilent cette dernière émission.
« Quitter la société de ses semblables pour se réfugier dans les profondeurs de la terre, c’est ce qu’on fait certains hommes et certaines femmes qui ont investi les souterrains du Bronx ou de Manhattan, à New York. Un univers que l'on peut découvrir dans le documentaire « Dans les entrailles de New York », dans lequel on croise ce peuple souterrain, ce peuple-taupe régulièrement délogé par les autorités de la ville. Pour ces gens, vivre sous terre, c’est vivre sans lumière, mais c’est surtout trouver un refuge, un dernier abri quand la surface les a définitivement rejetés. Alors que se construit-il alors dans ces marges ? Comment s’y organise la vie ? Peut-on parler de l’émergence d’une autre communauté avec ses propres codes, ses propres règles et ses propres représentations ? Et d’ailleurs, quelle image se fait-on, depuis la surface, de ces abîmes habités ? »

Taupinières à foison

Maulwurf Bau drawing
Maulwurf Bau drawing
Nos amis les Taupes se réfugient et s’organisent dans les sous-sols notamment à New York comme on peut le découvrir dans ce reportage : quand on est sous terre on est difficilement repérable, identifiable. La société du dessus s’inquiète, c’est aussi ce que l’on découvre dans les fantasmes cinématographiques où les références sont nombreuses : allez redécouvrir Batman, le défi de Tim Burton, Skyfall, Prometheus, Matrix (deuxieme volet).
 
En parallèle de New York, rappelons Pékin où nous sommes immergés avec Patrick de Saint Paul (le peuple des rats) dans la réalité chinoise, ou plus d’un million de "rats" peuplent les souterrains insalubres de l’ex-capitale olympique.
 
https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/dans-les-entrailles-de-la-terre-44-de-new-york-copiapo-ces-societes
 
à découvrir également sur la toile :
http://www.nova.fr/novamag/33416/les-entrailles-de-new-york
 
 
L’émission « podcastée » (quatre heures d’écoute), riche d’intervenants est à consommer sans modération et relance notre intérêt pour les sous-sols parisiens. Et donc… sujets à suivre.

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Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Mercredi 15 Novembre 2017 à 15:24 | Lu 1024 fois