L’ empreinte du passé

Le nom apparaît pour la première fois en 1089 : le Castrum Monte sorellao appartient à Guillaume de Montsoreau, un vassal des Comtes d’Anjou. Au Moyen Age, la petite cité est divisée en deux quartiers : celui aggloméré autour de l’église actuelle et celui à l'abri du Château. Montsoreau devient rapidement un petit port actif où se développent de nombreux marchés. Merci à Alexandre Dumas qui permit au Château de devenir célèbre (« La Dame de Montsoreau »). Merci à la Loire et à la Vienne qui ont implanté à cet endroit une fière et éternelle sentinelle.
La cité du champignon

La population, constituée de quelques 600 habitants était constituée d’artisans, de pêcheurs, de petits vignerons, jusqu’au moment où l’exploitation du tuffeau lui fit connaître un essor extraordinaire : on dénombra durant cette période jusqu’à 1000 âmes, chiffre qui se maintint pendant le premier quart du 19ème siècle. L’exploitation de cette pierre-miracle s’épuisa rapidement, et on revint au niveau de 600 habitants. Les galeries abandonnées permirent alors la culture du champignon. La construction de la route de Saumur à Candes Saint Martin modifia l’allure du village avec l’apparition de nombreuses maisons en tuffeau blanc, issu des carrières de coteau à Rest et à Montsoreau même. On y trouve aussi de remarquables fours à pruneau, témoins d'une activité artisanale intense.
La modernité

Montsoreau aujourd’hui s’épanouit tranquillement, presque discrêtement et sereinement : une interface entre les deux départements, un carrefour fluvial, un relais entre les deux rives du fleuve royal, bref un lieu de passage toujours actif, propice au développement touristique. S’y tiennent un marché hebdomadaire bien developpé pour la clientèle locale (dont les Trogs), un « marché aux Puces » prestigieux où Lady Trog trouve toujours un pré texte à emplette (tous les 2ème dimanches du mois), nombre de restaurants, plusieurs cafés-terrasses assiduement fréquentés l’été et un terrain de camping prospère, en résumé un village de charme actif fortement médiatisé ces derniers temps : on y retrouve les Pépin, troglodytes dans l’âme, la champignonière du Saut au Loup réservée aux amateurs de champignons, Laurence « Champignon » véritable orfèvre en la matière…
Et puis, il y a la rue des Perreyeurs.
A suivre.
Et puis, il y a la rue des Perreyeurs.
A suivre.
