
De retour de nos quêtes inlassablement troglodytiques etandalouses, nous avions repéré ce bar à tapas, par le plus grand des hasards. Bien, là je raconte des bobards. En fait nous nous sommes encquis auprès de nos nouveaux complices espagnols d’où dénicher un endroit sympa. Ses yeux pétillants de malice nous ont convaincu. Le beau-frère de « Pepe » est le propriétaire du « Granadul », juste à l’entrée du barrio de Las Cuevas.

Ni une, ni deux, on fonce à la première occase. Et là, on découvre un véritable repaire. Au plafond, des jambons serranos pendus à leurs gibets attendent d’être délivrés de leur sort et de régaler nos papilles. Sur la gauche de l’entrée un étal de trésors (mon médecin, Carmen, m’avait dit « Patrick, pas d’abus de charcuterie… ». je lui avait lancé en guise de réponse), un regard torve. Puis un bar disposé en serpentin, avec un florilège des meilleurs vins espagnols, un décor chaleureux, bois, teintures, peintures accrochées a achevé de nous séduire. Le tout baignait dans une ambiance "soft", lumière à la "Goya", enveloppante.

Et bien on a craqué à deux reprises. Délicieuses tapas et vins, orchestré par le maitre des lieux, rien de tel pour déguster le charme de la province andalouse après une journée de chasse troglodytique. Nous en sommes partis en pleine nuit, le soleil projetait nos ombres sur le sol.
PS: Lady Trog a quand même abusé des tapas... Donc à consommer avec modération. Quand à moi, hum! Carmen, au secours, ayuda mi!
PS: Lady Trog a quand même abusé des tapas... Donc à consommer avec modération. Quand à moi, hum! Carmen, au secours, ayuda mi!