Louise Markise “pour de vrai”


Elle est jeune, elle est belle et, du haut de sa 23 éme année, affirme un sacré caractère. Louise Markise photographie son modèle préféré : elle même, Margot à moins que ce ne soit Louise clignotante, question d’images ou de mots enchevétrés. Portrait tout en nuance d’un jeune talent qui s’expose prochainement à Berlin où elle vit .


Louise et la photo

Louise Markise “pour de vrai”
Elle a commencé très jeune, dans les 14-15 ans et s’oriente très tôt, vers une “nudité suggérée”, sauf que Louise Markise est incapable de photographier l’autre. Elle découvre Margot : “ c’est dans ce dédoublement que je trouve la concentration nécessaire, je sais ce que je vais faire de moi de mon corps… Quand je vois une photo ce n’est pas moi, je suis au théatre.” Nous sommes loin ici des “clichés-minettes”, chaque prise de vue demande un travail de précision que même Louise Markise ne reconnait pas. Mais Margot lui répond : “Rigoureuse? À priori non, mais oui. Concentration absolue dans l’autoportrait. Recommencer, recommencer… elle ne lache pas prise, jusqu’au résultat souhaité”.
Louise Markise intervient : “Mais pour l’instant, je ne suis pas tentée par “l’aventure professionnelle” : Je veux continuer dans cette voie artistique, de manière plus profonde.
Photographe, modèle? Je demande à Louise Markise, si Margot veut me préter son corps : une ébauche de 'non'. “Je suis un mauvais modèle : pas de maitrise, raide sauf exception. Pas de règle absolue, sauf si je me sens en phase avec le photographe.

Louise et les mots

Louise Markise les découvre et pour la première fois, les met en phase avec les images. Durant les deux soirées organisées à Montsabert, elle les juxtapose et les enchevêtrent, laissant chacune et chacun libre de son interprétation. C’est ce qu’elle continuera d’illustrer dans l’exposition berlinoise : “le 7 septembre, en exclusivité internationale et pour la première fois à Berlin, je fais une projection de mes (dernières) images à Neukölln,  le tout accompagné d'une installation sonore...”
Margot, bien évidemment l’accompagne : “ Louise Markise se déguise, et de fil en aiguilles, tisse une toile mêlée d'autoportraits et de poésie volée. Elle funambule entre le mot et l’image, entre la fantaisie et la nudité, les couleurs et les silences.  Jeune adulte ou grande enfant, elle vit depuis 4 ans à Berlin.

Louise et les troglos

Louise Markise “pour de vrai”
"Le rire est dans le coeur, le mot dans le regard
Le coeur est voyageur, l'avenir au hasard.......aux  Marquises" J.Brel
Quelle relation entre Brel et Louise Markise ? aucune me direz vous, si ce ne sont les 'Marquises.'...

Troglita :" Raconte -moi : Louise Markise et les troglos..
Louise Markise :"J 'habitais en ville, avec mon père, j'étais malheureuse... Un jour mes parents sont arrivés , ils étaient fous d'enthousiasme, ils venaient d'acheter une maison à Montsabert. 
On a débarqué ici : coup de foudre!
Je vivais dans une chambre troglodyte, à l'écart de la maison, le bonheur absolu. Quand tu vis en troglo la sensation la plus folle est que tu peux mettre la musique à fond : personne  ne t'entend. Comment ne pas sentir l'appel du tuffeau, et en prime entendre les portes qui grincent ,et avoir un jardin sur la tête,... ICI c'est ce que j'appelle le paradis entre ciel et terre.J'ai la vue sur le ciel , la vue sur la terre.."
A Montsabert,  le  jardin est immense et surplombe une partie des habitations.

Louise et l’expo

Louise Markise “pour de vrai”
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Rédaction et sujet conjoint : Troglita et Mister Trog.


Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Mercredi 4 Septembre 2013 à 05:52 | Lu 2251 fois