Un joyau enterré
Nous arrivons à Aubeterre et trouvons sans encombre le parking dévolu au site pour y garer notre charriot. Il n’y a pas foule devant une entrée bâchée mi chantier, mi protection et je franchis avec une certaine impatience les quelques pas boisés qui nous séparent du fameux reliquaire. Et là, je reste coi, mes nikons pendants à bout de bras, tous muets de stupeur.
D’abord, l’immensité du silence conjuguée à celle du site s’empare de vous, et très vite, une foule de questions concernant le creusement, les vocations du lieu, les traces qui subsistent et qui déchaînent les hypothèses des spécialistes.
Restons en à la description : l’église monolithe s’inscrit dans un rectangle de 27m de long sur 16 m de large. Les voûtes s’élèvent à environ 20 mètres. Cinq mètres plus bas, l’édifice est parcouru sur trois côtés par une galerie desservie par un escalier taillé dans le roc. Autrefois, cette galerie était également accessible depuis l'extérieur. Un passage reliait par ailleurs l'église au château, situé juste au-dessus, au sommet d'une éminence calcaire surplombant la Dronne. Les ouvertures permettent d’apercevoir cet ensemble rupestre composé du reliquaire en pierre (6 m de haut) d’essence romane, d’une fosse à relique et de ce qui pourrait ressembler à une cuve baptismale paléochrétienne…
D’abord, l’immensité du silence conjuguée à celle du site s’empare de vous, et très vite, une foule de questions concernant le creusement, les vocations du lieu, les traces qui subsistent et qui déchaînent les hypothèses des spécialistes.
Restons en à la description : l’église monolithe s’inscrit dans un rectangle de 27m de long sur 16 m de large. Les voûtes s’élèvent à environ 20 mètres. Cinq mètres plus bas, l’édifice est parcouru sur trois côtés par une galerie desservie par un escalier taillé dans le roc. Autrefois, cette galerie était également accessible depuis l'extérieur. Un passage reliait par ailleurs l'église au château, situé juste au-dessus, au sommet d'une éminence calcaire surplombant la Dronne. Les ouvertures permettent d’apercevoir cet ensemble rupestre composé du reliquaire en pierre (6 m de haut) d’essence romane, d’une fosse à relique et de ce qui pourrait ressembler à une cuve baptismale paléochrétienne…
Une histoire en dents de scie faite d’hypothèses
C’est le sommet de l’architecture soustractive française qui s’offre à votre regard. Les hypothèses vont bon train quant à ses origines, peut-être un très ancien sanctuaire mithraïque, transformé par les premières communautés chrétiennes, agrandi au 8ème siècle (?)… L’histoire demeure atypique et méconnue. Au 12ème siècle, l’édifice sous l’impulsion de moines bénédictins prend sa configuration actuelle et devient une étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle. En 1794, elle est transformée en fabrique de salpêtre (vive la Révolution et la poudre à canon!) pour terminer en ossuaire municipal!
Mais en 1912, après maintes directives et initiatives locales, elle est classée au titre des monuments historiques et compte désormais parmi les plus importantes églises monolithiques de France.
Peut-être aussi que cette vaste nécropole soumise à l’usure du temps trouve ses origines dans la Capadocce des croisés… Toujours est-il que la magie du lieu opère toujours.
Mais en 1912, après maintes directives et initiatives locales, elle est classée au titre des monuments historiques et compte désormais parmi les plus importantes églises monolithiques de France.
Peut-être aussi que cette vaste nécropole soumise à l’usure du temps trouve ses origines dans la Capadocce des croisés… Toujours est-il que la magie du lieu opère toujours.
Nous quittons Alba Terra (pierre blanche), ravis de ce point d’orgue qui met un terme à notre randonnée de deux journées fastueuses et enrichissantes et teintées d’esprit “collégien et indiscipliné"…Nous y reviendrons prochainement.
A suivre.
Rejoignez nous sur notre page facebook : https://www.facebook.com/troglonautes
Vous avez aimé cet article, cliquez sur “j’aime”.
A suivre.
Rejoignez nous sur notre page facebook : https://www.facebook.com/troglonautes
Vous avez aimé cet article, cliquez sur “j’aime”.