Les grottes marocaines au présent

Les Troglos du monde


Au cours de notre périple marocain, nous avons quelque peu parcouru la côte marocaine entre Aglou, plus précisement “Boumensour” qui abrite non seulement le tonneau de Diogène de Mister Trog, mais le futur “gîte ” troglo que nous appellerons … Mais ça, c’est une autre histoire. Revenons à nos moutons, ceux qui peuplent cette contrée semi désertique. Ou plutôt à nos poissons, qui constituent la principale richesse des pécheurs rassemblés le long de la côte, tous détenteurs de grottes.


Un parc naturel à découvrir

Il s’agissait de mieux connaitre notre environnement. Nous sommes aux portes du Parc naturel de Souss Massa créé en 1991, qui se situe dans la région de Souss-Massa-Drâa, entre Agadir et Tiznit (à 60 km au sud d'Agadir et à 40 km au nord de Tiznit). L'entrée du parc de l'Oued Massa est au bout du village de Sidi-Bnazern. Située à l'embouchure de l'Oued Massa, cette réserve naturelle, d'une superficie de 130 000 hectares, abrite aussi bien les mammifères, comme les mangoustes, chacals, sangliers et gazelles, que des oiseaux, comme les goélands, faucons, cormorans et hérons.
Quant à la côte, elle regorge de poissons, bar, loup moucheté, dorades, mulets, poulpes… pour le plus grand plaisir des petits pécheurs, indépendants ou organisés en pécheries communales.

3 000 grottes

La zone de pèche est étroitement délimitée, les grandes pécheries d’Agadir naviguent au large, les petits pécheurs, souvent retraités se réservent la côte, à l’abri des quelques 3 000 grottes disséminées entre le nord d’Agadir et la “Plage blanche”.
Comme le fait justement remarquer le “trogloman de Gennes” Gilbert Boisbouvier, présent dans la meme période dans le sud marocain : “j'ai pris quelques photos de la cote : c’est bétonné, va falloir faire quelque chose de plus écolo non ? »
Oui bien sûr Gilbert, mais faute de moyens techniques et financiers, les pécheurs ont paré au plus pressé. Ce qui serait possible, c’est évidemment l’utilisation des enduits pour dissimuler au regard la présence du béton.
Tout est à faire, nous n’en sommes qu’au début d’une volonté de conserver ce « patrimoine méconnu ».
 
A suivre : Sidi Rbat, village de grottes par Lady Trog


Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Jeudi 5 Juin 2014 à 09:18 | Lu 199 fois