Le cloaque de Lutèce
C'est sous l'actuel boulevard Saint Michel que les Romains construisirent les premiers égouts parisiens.
Négligés au fil des siècles, ces égouts antiques laissent place au Moyen Age à une version à ciel ouvert. Vers 1200, Philippe Auguste fait paver les principales rues de Paris avec en leur milieu une rigole d'écoulement. Les eaux sont stagnantes et les rues de Paris sont alors un véritable cloaque. La Seine recueille tous les effluents...
Au XIVème siècle, apparaissent des égouts à fossés qui se développent grâce au prévôt Hugues Aubriot qui fait construire en 1374 le premier égout voûté en maçonnerie, aujourd'hui localisé en dessous de la rue Montmartre. Le lit du ruisseau de Ménilmontant devient le Grand Egout et complété par 5 autres égouts, en partie à ciel ouvert. Ils recevaient les conduits nommé esviers, gargouilles, trous punais, trous Gaillard, trous Bernard.
Par ailleurs, les fossés de l'enceinte de Charles V qui servent d'égouts à ciel ouvert sont comblés sous Louis XV pour aménager à leur emplacement les grands boulevards avec de premières canalisations de ceinture sous leur trajet.
Négligés au fil des siècles, ces égouts antiques laissent place au Moyen Age à une version à ciel ouvert. Vers 1200, Philippe Auguste fait paver les principales rues de Paris avec en leur milieu une rigole d'écoulement. Les eaux sont stagnantes et les rues de Paris sont alors un véritable cloaque. La Seine recueille tous les effluents...
Au XIVème siècle, apparaissent des égouts à fossés qui se développent grâce au prévôt Hugues Aubriot qui fait construire en 1374 le premier égout voûté en maçonnerie, aujourd'hui localisé en dessous de la rue Montmartre. Le lit du ruisseau de Ménilmontant devient le Grand Egout et complété par 5 autres égouts, en partie à ciel ouvert. Ils recevaient les conduits nommé esviers, gargouilles, trous punais, trous Gaillard, trous Bernard.
Par ailleurs, les fossés de l'enceinte de Charles V qui servent d'égouts à ciel ouvert sont comblés sous Louis XV pour aménager à leur emplacement les grands boulevards avec de premières canalisations de ceinture sous leur trajet.
Quand le choléra a du bon
Mais c'est la grande épidémie de choléra en 1832 joue un rôle de déclencheur. Pour la première fois depuis la période romaine, la ville de Paris entreprend une grande opération d'assainissement. Les égouts sont encore fort peu nombreux au début du XIXème siècle : moins de 50 kilomètres (pour plus de 2 000 à la fin du XXe).
La ville de Paris entame alors la cartographie des égouts existants tout en tentant d'en réaliser le curage.
Il faut attendre 1850, avec l'arrivée du Baron Haussman, préfet de la Seine, et l'ingénieur Eugène Belgrand, pour que se développent le réseau d'égouts actuel et l'approvisionnement en eau de Paris. Le vaste chantier d'assainissement débute en 1854 pour aboutir au réseau d'égouts actuel.
Des collecteurs sont installés sous les artères nouvellement percées. Les immeubles sont progressivement contraints par la loi de 1894 à déverser leurs eaux pluviales et ménagères dans le réseau des égouts : c'est le tout-à-l'égout, ce qui signifie qu'aucune eau usée ne doit être rejetée directement dans la Seine.
Les égouts eux-mêmes ne se déversent plus dans Paris mais en aval, à Clichy. Pour y parvenir, les réseaux de la rive gauche se rejoignent au pont de l'Alma, où ils passent sous la Seine par un siphon. Des pratiques d'épandage sont mises en place à la périphérie de la capitale.
L'année 1930 voit naître les premières usines d' épuration, dont la plus importante est celle d'Achères.
La ville de Paris entame alors la cartographie des égouts existants tout en tentant d'en réaliser le curage.
Il faut attendre 1850, avec l'arrivée du Baron Haussman, préfet de la Seine, et l'ingénieur Eugène Belgrand, pour que se développent le réseau d'égouts actuel et l'approvisionnement en eau de Paris. Le vaste chantier d'assainissement débute en 1854 pour aboutir au réseau d'égouts actuel.
Des collecteurs sont installés sous les artères nouvellement percées. Les immeubles sont progressivement contraints par la loi de 1894 à déverser leurs eaux pluviales et ménagères dans le réseau des égouts : c'est le tout-à-l'égout, ce qui signifie qu'aucune eau usée ne doit être rejetée directement dans la Seine.
Les égouts eux-mêmes ne se déversent plus dans Paris mais en aval, à Clichy. Pour y parvenir, les réseaux de la rive gauche se rejoignent au pont de l'Alma, où ils passent sous la Seine par un siphon. Des pratiques d'épandage sont mises en place à la périphérie de la capitale.
L'année 1930 voit naître les premières usines d' épuration, dont la plus importante est celle d'Achères.
Les travaux les plus récents sont surtout destinés à empêcher les inondations de la Seine et des égouts...
A suivre sur troglonautes.com
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