Le silence de l’oubli
Cette massive maison construite avec le grès local est devenue mystérieuse, fantasmatique pour le voisinage. Trois générations d’une famille en voie d’extinction s’est « abritée » là pour finalement disparaître : le nom même du village porte le nom de ces notables particulièrement discrets et … sans histoire.
Reste que la demeure familiale exsangue est encore occupée par les deux rejetons sans descendance dans les années 50. Le premier est correspondant de guerre, le deuxième, écrivain, journaliste et artiste peintre. Louis est toujours resté fortement attaché au lieu, et décide de finir ses vieux jours dans son atelier de peintre, la verrière du grenier qui diffuse au fil du temps, une douce lumière de rêve. Louis s’en va et la demeure se réfugie dans le silence de l’oubli.
Reste que la demeure familiale exsangue est encore occupée par les deux rejetons sans descendance dans les années 50. Le premier est correspondant de guerre, le deuxième, écrivain, journaliste et artiste peintre. Louis est toujours resté fortement attaché au lieu, et décide de finir ses vieux jours dans son atelier de peintre, la verrière du grenier qui diffuse au fil du temps, une douce lumière de rêve. Louis s’en va et la demeure se réfugie dans le silence de l’oubli.
De la cave au grenier
Nous montons donc au huitième ciel : là où le temps s’est figé, insensoriel. L’atelier du peintre part en lambeaux, la poussière recouvre une mémoire tenace, intacte mais éparpillée et volatile. Nous ne disposons que de quelques heures pour remonter le temps et commencer notre travail de sauvegarde.
Si la cave nous dévoile le goût des voyages (vieilles malles marquées de destinations effacées) et de la pêche (la Loire est à portée de ligne), le grenier recquiert d’infinies précautions, la délicatesse du toucher et des yeux « scanners ».
Nos efforts seront récompensés : actes de propriétés momifiés, esquisses, toiles, matériel de peinture, pigments intacts s’offrent à nous.
Suivent les traces de la vie locale, collectionnés par Louis (trésor pour les historiens) : nous plongeons dans les ateliers de tissage, et dans la vie quotidienne des Roannais.
Restent les écrits de deux frères épris d’écriture et de culture, avides de Savoir.
Tout est bon, ici, il n’y a rien à jeter… Il s’agit maintenant de préserver et de faire revivre.
Si la cave nous dévoile le goût des voyages (vieilles malles marquées de destinations effacées) et de la pêche (la Loire est à portée de ligne), le grenier recquiert d’infinies précautions, la délicatesse du toucher et des yeux « scanners ».
Nos efforts seront récompensés : actes de propriétés momifiés, esquisses, toiles, matériel de peinture, pigments intacts s’offrent à nous.
Suivent les traces de la vie locale, collectionnés par Louis (trésor pour les historiens) : nous plongeons dans les ateliers de tissage, et dans la vie quotidienne des Roannais.
Restent les écrits de deux frères épris d’écriture et de culture, avides de Savoir.
Tout est bon, ici, il n’y a rien à jeter… Il s’agit maintenant de préserver et de faire revivre.
Et donc, chers troglonautes, n’hésitez surtout pas à émietter dans les moindres recoins de vos caves et greniers la poussière qui peut recouvrir et conserver les témoignages de savoir-faires, de coutumes, de gestes et outils anodins, garants de l’histoire des lieux. Vous y trouverez peut-être les clefs des coffres de l’histoire locale, c’est aussi cela le Patrimoine.
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