Même pas peur !
« Si l'exploitation des mines a commencé au Japon sous l'influence chinoise, si les châteaux féodaux ont enfoui quelque passage secret dans leurs assises, il n'en reste pas moins que là-bas l'habitat ordinaire ne connaît point la cave et que le proche sous-sol n'est ni le lieu des âmes en quête de pardon, ni un univers mythologique . A la différence de l'espace indo-européen, le Japon n'affecte aucune connotation négative au monde souterrain . Celui-ci, conséquence d'une vision plane de la terre héritée des traditions, appartient à son propriétaire jusqu'au centre de la terre. La construction enterrée est un transfert de techniques occidentales . La première ligne de métro souterrain apparaît avec la ligne Ginza à Tokyo en 1927 et des abris anti-aériens naissent pendant la dernière guerre mondiale, témoins d'une solidité d'autant plus grande qu'ils résistaient aussi aux séismes naturels. » (André GUILLERME pour le Centre de Prospective et de Veille scientifique, sur l'urbanisme souterrain au Japon. )
Onsen
Tout d’abord, je me suis immergé dans les célèbre « onsen » qui réchauffent nos corps et lavent nos esprits, fortement présents sur l’archipel et qui résultent de sa nature volcanique : petit rappel géologique nécessaire qui prélude à une vie souterraine très developpée, porteuse d’avenir.
Tamagawa Daishi
Viendra ensuite un petit retour vers le passé avec la découverte du Temple souterrain de Tamagawa Daishi et de son parcours initiatique en mode souterrain.
G-Can
Le G-Can nous projettera dans la modernité et le futur confronté à la problématique du moment : la gestion de l’eau grâce à cet étonnant temple souterrain alias « Metropolitan Area outer Underground Discharge Channel » et son dispositif anti-inondation.
Metropolitain
Pour finir, nous nous enfoncerons dans les entrailles de la capitale pour découvrir le métro tokyoïte qui regorge de vie et de circulation humaine.