Lavardin : Carnet de séjour 3


La « vieille caverne lavardinoise »


Lavardin : Carnet de séjour 3

« Au cinquante-six, sept, huit, peu importe


De la rue X, si vous frappez à la porte  


D'abord un coup, puis trois autres, 


on vous laisse entrer 


Seul et parfois même accompagné. » 


(Serge Gainsbourg)





Lavardin : Carnet de séjour 3
Je pense à notre valeureux poète en arrivant au N°6 de la Rotte aux biques : alors au 6 de la Rotte aux biques, si vous frappez à la porte… Les abords gris et vétustes sont trompeurs, Simone Bourreau vous attend. Ne resistez pas à un verre de « p’tit gris » devant un feu de cheminée réconfortant. Puis engagez-vous dans la grande arrière-salle réservée aux fêtards (banquets, anniversaires, mariages...). Oui, les Amis de Lavardin sont partout. Sur la gauche, un couloir discret vous mène à une rotonde tapissée de fresques légèrement paillardes ou grivoises, caractéristiques de l’esprit français d’après-guerre : scènes de soldats ... ou de moines, en compagnie de femmes de petite vertu. Ces fresques hautes en couleur datent de 1945. L’auteur est un certain Monsieur Reignot, anciennement directeur des Beaux Arts de Tours.  Maurice Cherron, le propriétaire, vous donnera toutes les explications nécessaires sur ce lieu qu’il a acquis en 1971 pour y entreposer son vin. Un dédale de petits couloirs  dévoile de petites niches destinées à entreposer des bouteilles. Vous ne risquez pas de vous perdre, puisqu’au terme de votre ballade vous revenez au point de départ. Avant de quitter les lieux, j’aperçois l’enseigne de l’établissement en vieux bois, conservée précieusement, sur laquelle est gravé «  la vieille caverne lavardinoise ».   




Rédigé par Patrick Edgard-Rosa le Mardi 28 Juin 2011 à 08:02 | Lu 571 fois