La ville lumière

Acci remonte au temps des Phéniciens (7ème siècle avant JC), colonisée par les Romains, elle devient ensuite Guadix (nom d’origine arabe « Wadi as » lorsque les Musulmans s’en emparent au 7ème siècle.
Située à 915 m d’altitude, au pied de la Sierra Nevada, la ville se dore au soleil même hivernal. L’ocre de l’argile se pare de façades blanches, de cheminées qui hérissent les nombreuses habitations troglodytiques encerclant le moindre monticule rocheux. Le « barrio de las cuevas » sur lequel nous avons jeté notre dévolu domine la ville, la cathédrale, la forteresse maure, la briqueterie locale : catholicisme, invasions arabe et « troglos » confortés, agrémentés de petites briques rouges particulièrement résistantes. Voilà donc quelques-unes des caractéristiques locales qui survivent dans une des régions les plus pauvres d’Espagne, rudement touchée par le chômage. Ici l’olivier règne en maitre.
Située à 915 m d’altitude, au pied de la Sierra Nevada, la ville se dore au soleil même hivernal. L’ocre de l’argile se pare de façades blanches, de cheminées qui hérissent les nombreuses habitations troglodytiques encerclant le moindre monticule rocheux. Le « barrio de las cuevas » sur lequel nous avons jeté notre dévolu domine la ville, la cathédrale, la forteresse maure, la briqueterie locale : catholicisme, invasions arabe et « troglos » confortés, agrémentés de petites briques rouges particulièrement résistantes. Voilà donc quelques-unes des caractéristiques locales qui survivent dans une des régions les plus pauvres d’Espagne, rudement touchée par le chômage. Ici l’olivier règne en maitre.
Mille et un troglos

La ville compte, je le rappelle, 20 000 habitants, dont 6 000 vivent en « troglo » soit environ 2000 habitations. Une partie des cuevas est occupée par une population de gitans purs et durs dans tout un ilot restauré. Le gouvernement a décidé d’accentuer le tourisme rural et nombre de projets de réhabilitation, de restauration et d’aménagement ont été rendus possibles grâce à l’Europe et l’opportunité saisie des fonds FEDER (nous reviendrons longuement sur le sujet). La ville compte deux « museos de cuevas », dont l’un est en pleine phase de restauration et de nombreuses cuevas transformées en gites ruraux. Tout amoureux de troglos peut trouver ici son bonheur sans difficulté, d’autant que nombres de propriétaires restaurent à la force du poignet et à l’huile de coude leurs caves désaffectées. Le phénomène particulièrement dynamique touche toute la région. Dans un rayon de quinze kilomètres fleurissent hôtels, villages de vacances, gîtes ruraux exclusivement troglodytiques.
Une base d'exploration

Nous sommes à quarante minutes du centre de Grenade, dans une ville tranquille, accueillante et qui offre en son sein de multiples possibilités aux touristes et curieux avides de découverte : bien sûr des bars à tapas renommés (Granadul, via San Miguel), des restaurants en cave, mais aussi toute une vie culturelle, artisanale (la poterie est bien entendu très présente) qui pare le moindre village. Ici un « centre d’interprétation du troglodytisme »( Almagruz, Lopera), là un village de charme doté d’antiques cuevas et de colombariums (Marchal). Le tout vous est servi dans de somptueux paysages et par une population des plus accueillantes. L'aventure ne fait que commencer...