La pierre du Bordelais
On l’appelle calcaire de Saint-Emilion ou encore calcaire aux astéries. Le processus de sédimentation avec dépôt marin relève du même processus que celui de notre Saumurois. Plus récent (30 millions d’années), le phénomène se caractérise par des dépôts grossiers dans une mer à fonds chauds et peu profonds, où les débris coquillers sont grossièrement tamisés : on y trouve des oursins, étoiles de mer (astéries). L’ensemble subit une transformation hétérogène qui lui confère des qualités constructives très variables. Ainsi, on a recensé dernièrement 1400 carrières dans le département de la Gironde, situées dans le Bourgeais, le Cubzacais, le Frondasais, le Libournais et le Sauternais.
Apogée et déclin
L’utilisation locale remonte à l’époque romaine. Mais la grande activité se développe au 18ème siècle et se poursuit au 19ème. C’est de là que Bordeaux tire son aspect monumental. En 1848, on dénombre 583 carrières employant 2800 personnes pour une production totale de 450 000 m3. Les carrières s’exploitent soit à ciel ouvert (“par banquette”) ou en galeries (“cavage par bouche”), selon l’épaisseur de la couche de calcaire.
Depuis l’Antiquité, la technique d’extraction n’a pas beaucoup évolué. Le pic s’appelle “escople” ou “escoude”, le coin “gaffot”. Le travail des carriers de l’époque consiste à extraire ¾ de m3 de pierre par jour, découpée sur place en blocs de 62x35x35. Les chutes ou moellons sont stockés. La vente est assurée sur place et le transport est réalisé par les marchands qui font acheminer les blocs, du fond de la carrière (travail des femmes et des enfants) jusqu’aux bateaux à fond plat (ça vous rappelle quelque chose?) qui stationnent sur les ports qui jalonnent la Dordogne, la Garonne ou la Gironde. Aujourd’hui dans les quelques carrières qui subsistent, haveuses et autres machines à fil remplacent la main de l’homme.
Depuis l’Antiquité, la technique d’extraction n’a pas beaucoup évolué. Le pic s’appelle “escople” ou “escoude”, le coin “gaffot”. Le travail des carriers de l’époque consiste à extraire ¾ de m3 de pierre par jour, découpée sur place en blocs de 62x35x35. Les chutes ou moellons sont stockés. La vente est assurée sur place et le transport est réalisé par les marchands qui font acheminer les blocs, du fond de la carrière (travail des femmes et des enfants) jusqu’aux bateaux à fond plat (ça vous rappelle quelque chose?) qui stationnent sur les ports qui jalonnent la Dordogne, la Garonne ou la Gironde. Aujourd’hui dans les quelques carrières qui subsistent, haveuses et autres machines à fil remplacent la main de l’homme.
Un avenir incertain
Les pierres acheminées de différentes carrières avaient leur particularité et leur spécificité, selon l’usage qu’allait en décider l’architecte.
Pour les fondations, les moellonsprovenaient de la pierre “roque de Tau”. La pierre dure de Saint Macaire était sélectionnée pour les marches, linteaux... Les pierres de Bourg étaient choisis pour les grandes demeures bourgeoises. Quant aux ornements, ils étaient réalisés avec la pierre blanche de Fonsadais, ou celle de Rozan.
L’activité d’extraction commença à décliner avec la concurrence de la pierre de Charente, moins chère, parce que plus facile d’extraction. Les carrières déclinèrent vers la fin du 19ème siècle. Actuellement, il n’en reste qu’une poignée, utilisées pour la restauration du secteur sauvegardé de Bordeaux. La dernière carrière en activité est la celle de Frontenac.
1400 carrières sont répertoriées dans le département de la Gironde, pour la plupart vouées à l’abandon, devenues menaçantes pour les personnes et les biens, un souci de taille pour les autorités locales et régionales. L’inventaire précis date tout juste de quelques mois.
LES INFORMATIONS ET ILLUSTRATIONS PROVIENNENT DU SITE TRÈS DOCUMENTÉ SUR LE SUJET : http://www.entre2mers.com
Pour les fondations, les moellonsprovenaient de la pierre “roque de Tau”. La pierre dure de Saint Macaire était sélectionnée pour les marches, linteaux... Les pierres de Bourg étaient choisis pour les grandes demeures bourgeoises. Quant aux ornements, ils étaient réalisés avec la pierre blanche de Fonsadais, ou celle de Rozan.
L’activité d’extraction commença à décliner avec la concurrence de la pierre de Charente, moins chère, parce que plus facile d’extraction. Les carrières déclinèrent vers la fin du 19ème siècle. Actuellement, il n’en reste qu’une poignée, utilisées pour la restauration du secteur sauvegardé de Bordeaux. La dernière carrière en activité est la celle de Frontenac.
1400 carrières sont répertoriées dans le département de la Gironde, pour la plupart vouées à l’abandon, devenues menaçantes pour les personnes et les biens, un souci de taille pour les autorités locales et régionales. L’inventaire précis date tout juste de quelques mois.
LES INFORMATIONS ET ILLUSTRATIONS PROVIENNENT DU SITE TRÈS DOCUMENTÉ SUR LE SUJET : http://www.entre2mers.com