L’endroit serait aux dires de ses occupants « le seul et le dernier réfrigérateur naturel » de Paris l’un des derniers vestiges du négoce des vins de Bercy.
Une demi-douzaine de tunnels désaffectés subsistent, dont le Tunnel des Artisans qui accueille encore aujourd’hui plusieurs entrepreneurs et sociétés avides de froid ou de silence : négociants en vin, des sociétés de stockage de produits frais mais aussi des artisans ferronniers, menuisiers…
Cet espace construit à la fin du 19e siècle permet de livrer, fabriquer ou vendre des produits et services aux entreprises et particuliers de la capitale. « Le site est proche du périphérique et des voies sur berge. Toutes les alcôves sont dotées de quais de déchargement. La voûte, en pierre de taille, protège le voisinage des éventuelles nuisances sonores et les entreprises des vibrations. Et il règne dans le tunnel, une température constante de 14 °C… »
Une demi-douzaine de tunnels désaffectés subsistent, dont le Tunnel des Artisans qui accueille encore aujourd’hui plusieurs entrepreneurs et sociétés avides de froid ou de silence : négociants en vin, des sociétés de stockage de produits frais mais aussi des artisans ferronniers, menuisiers…
Cet espace construit à la fin du 19e siècle permet de livrer, fabriquer ou vendre des produits et services aux entreprises et particuliers de la capitale. « Le site est proche du périphérique et des voies sur berge. Toutes les alcôves sont dotées de quais de déchargement. La voûte, en pierre de taille, protège le voisinage des éventuelles nuisances sonores et les entreprises des vibrations. Et il règne dans le tunnel, une température constante de 14 °C… »
Le site est menacé, allant à l’encontre du développement urbain : Le site souterrain se trouve au cœur de la future ZAC Bercy-Charenton qui doit aboutir à la construction de 600 000 m2 de logements, de bureaux et d’équipements publics dans le secteur d’ici à 2030. Le tunnel occupé par les artisans (et les entrepôts qui le surplombent) pourrait disparaître dans l’opération. Bien sûr, les artisans s’acquittent de leur obole locative auprès de la SNCF, propriétaire des lieux, mais ne disposent que de baux précaires et de conventions d’occupation temporaires.
La Maire du 12ème arrondissement se veut rassurante et confiante face aux inquiétudes des « résidents » : « Le projet de ZAC a été considérablement modifié pour tenir compte de ces tunnels », corrige Catherine Baratti-Elbaz, maire (PS) du XIIe. « 3 des 6 voûtes existantes seront conservées et réaménagées pour accueillir des activités qui restent à définir. Les artisans et les entreprises de fret urbain, eux, seront relocalisés dans les nouveaux bâtiments du quartier »
La Maire du 12ème arrondissement se veut rassurante et confiante face aux inquiétudes des « résidents » : « Le projet de ZAC a été considérablement modifié pour tenir compte de ces tunnels », corrige Catherine Baratti-Elbaz, maire (PS) du XIIe. « 3 des 6 voûtes existantes seront conservées et réaménagées pour accueillir des activités qui restent à définir. Les artisans et les entreprises de fret urbain, eux, seront relocalisés dans les nouveaux bâtiments du quartier »
L’association Paris Historique, qui défend l’intérêt patrimonial des tunnels, organise une exposition sur le sujet. Visible jusqu’à fin août, tous les jours de 11 heures à 18 heures (à partir de 14 heures les dimanches), au 44, rue François-Miron (IVe).
Elle détaille l’histoire de la gare de la Rapée et du Tunnel des artisans. Visite possible jusqu’au 1er septembre. www.paris-historique.org