L’Art Dogon au musée du Quai Branly.

La fascination de l’Occident pour les Dogons remonte aux années 30. Archéologues, ethnologues, artistes peintres et sculpteurs se sont penchés sur cette culture qui témoigne d’une formidable religiosité exprimée dans nombres d’objets et d’œuvres d’art. Autant de styles, autant d’ethnies. Sous l’appellation Dogon se cache, une myriade d’ethnies et de langages artistiques issus des incessantes migrations effectuées sur le plateau Bandiagara. Quelques 330 œuvres ont été rassemblées du 10ème siècle à nos jours et présentées pour cette exposition. Djennenke, Tintam, Tombo et d’autres : l’art Dogon révéle un éclectisme de styles né sur cette longue falaise qui traverse une partie du Mali.
L’art de la falaise.

Le plateau de Bandiagara date du précambrien supérieur. Son érosion progressive (500 millions d’années) a engendré la magistrale falaise. L’habitat s’est developpé sur le plateau et la falaise depuis 4000 ans. Greniers, refuges, lieux de cultes, cimetières, toute une vie troglodytique s’est ainsi créée par divers peuples avant que les Dogons ne s’y installent à partir du 12ème siècle et n’aménagent à leur tour de nouveaux sites.
Télérama signe là un hors série remarquable qui vient compléter l’exposition du Quai Branly.
Dogon : musée Branly, 5 avril, 24 juillet, 37, quai Branly 75007 PARIS tel : 0156 61 72 72 www.quaibranly.fr
Télérama Hors série : Dogon, le peuple mythique du Mali au Musée du quai Branly (7,90 euros, 99 pages)