Le palestinien Ahmed Amarneh vit depuis plus d’un an en troglodyte avec sa famille, en Cisjordanie, mais ils sont menacés d’une expulsion prochaine.
Cet ingénieur civil de 30 ans vit avec sa femme enceinte et sa fillette dans le village de Farasin, situé dans le nord-ouest de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où la construction d’une habitation doit parfois être approuvée par les autorités israéliennes. Ces dernières émettent aussi à l'occasion, dans certains secteurs de la Cisjordanie, des avis de démolition de structures jugées illégales.
"J'ai essayé de construire deux fois mais les autorités d'occupation m'ont dit qu'il était interdit de construire dans cette zone", raconte-t-il. Face à ces refus, il a décidé d'installer son nid dans une grotte formée au pied d'une colline surplombant le village.
Il a pensé que vivre dans une grotte n'exigeait pas le feu vert d'une autorité quelconque, puisqu’il s'agissait d'une formation naturelle ancienne, située de surcroît sur un terrain enregistré à son nom auprès des autorités palestiniennes.
Ahmed Amarneh ainsi qu’une vingtaine de familles de ce village, ont reçu en juillet dernier un avis de démolition de la part des autorités israéliennes. L'organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat) a indiqué à l'AFP que ces avis de démolition avaient été émis car ces habitations ont été construites de "manière illégale", "sans les autorisations nécessaires".
De son côté, Israël --qui maintient plus d'une centaine de colonies en Cisjordanie-- considère que Farasin est sous son autorité mais n'a pas donné d'échéancier pour l'évacuation du village. Les habitants de Farasin ont néanmoins eu un avant-goût lundi de ce qu'ils risquent : des soldats ont détruit une maison et le réservoir d'eau métallique du village, a constaté un photographe de l'AFP.
Israël a démoli 63 structures appartenant à des Palestiniens en juin malgré la pandémie et dans le contexte du plan du président américain Donald Trump pour la paix au Proche-Orient.
Ahmed Amarneh et un voisin discutent devant sa maison, construite dans une grotte du village de Farasin, à l'ouest de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, le 4 août 2020. (Photo de JAAFAR ASHTIYEH / AFP)
Sources : Par AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF, 10 août 2020. et Nouvelle République du 11 août 2020
Cet ingénieur civil de 30 ans vit avec sa femme enceinte et sa fillette dans le village de Farasin, situé dans le nord-ouest de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où la construction d’une habitation doit parfois être approuvée par les autorités israéliennes. Ces dernières émettent aussi à l'occasion, dans certains secteurs de la Cisjordanie, des avis de démolition de structures jugées illégales.
"J'ai essayé de construire deux fois mais les autorités d'occupation m'ont dit qu'il était interdit de construire dans cette zone", raconte-t-il. Face à ces refus, il a décidé d'installer son nid dans une grotte formée au pied d'une colline surplombant le village.
Il a pensé que vivre dans une grotte n'exigeait pas le feu vert d'une autorité quelconque, puisqu’il s'agissait d'une formation naturelle ancienne, située de surcroît sur un terrain enregistré à son nom auprès des autorités palestiniennes.
Ahmed Amarneh ainsi qu’une vingtaine de familles de ce village, ont reçu en juillet dernier un avis de démolition de la part des autorités israéliennes. L'organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat) a indiqué à l'AFP que ces avis de démolition avaient été émis car ces habitations ont été construites de "manière illégale", "sans les autorisations nécessaires".
De son côté, Israël --qui maintient plus d'une centaine de colonies en Cisjordanie-- considère que Farasin est sous son autorité mais n'a pas donné d'échéancier pour l'évacuation du village. Les habitants de Farasin ont néanmoins eu un avant-goût lundi de ce qu'ils risquent : des soldats ont détruit une maison et le réservoir d'eau métallique du village, a constaté un photographe de l'AFP.
Israël a démoli 63 structures appartenant à des Palestiniens en juin malgré la pandémie et dans le contexte du plan du président américain Donald Trump pour la paix au Proche-Orient.
Ahmed Amarneh et un voisin discutent devant sa maison, construite dans une grotte du village de Farasin, à l'ouest de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, le 4 août 2020. (Photo de JAAFAR ASHTIYEH / AFP)
Sources : Par AFP et TIMES OF ISRAEL STAFF, 10 août 2020. et Nouvelle République du 11 août 2020