Un site en partie ravagé par un tremblement de terre.
Construite au début du 12ème siècle à des fins défensives, la cité contenait plus de 6000 cavités sur 13 niveaux, dont un réseau de tunnels destiné à transporter l’eau. Le site fut transformé en monastère à des fins éducatives. Une petite communauté monastique habite encore sur les lieux qui comportait des magasins et une bibliothèque. Le site a été en partie détruit par un tremblement de terre de 1283. Il ne reste qu’un tiers du site originel et tout de même 300 caves visitables. Les grottes s'étirent le long de la falaise sur environ cinq cents mètres et jusqu'à dix-neuf niveaux. Le site comportait plus de 3 000 grottes pouvant contenir 5 000 personnes à la fois, reliées entre elles par un système complexe de tunnels. À l'origine, ce complexe fortifié comptait 360 pièces, une pour chaque jour de l'année.
La légende de la Princesse Tamar
Le site est candidat au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2007.
Ouplistsikhé, la "cité de Dieu"
Située sur la Mtkvari à 10 km à l’est de Gori (Géorgie), elle est inscrite sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Ouplistsikhé signifie la « cité de Dieu ». C’est l'un des plus anciens établissements humains du Caucase. La ville s'est développée dès le premier millénaire avant Jésus-Christ et a atteint son apogée de 600 av. J.-C. à 337 apr. J.-C., date de la conversion au christianisme de la Géorgie.
Le site, désormais inhabité, contenait à l’origine plus de 700 grottes à flanc de falaise. Il en subsiste environ 150, dont un ancien théâtre au plafond octogonal, la « salle de la reine Tamar » , probablement le palais royal, même si une présence de Tamar n'est pas documentée. La cité fut l'un des plus importants sanctuaires païens de Karthlie-Ibérie. Elle resta un centre important d'étape sur une piste caravanière de la route de la soie pendant le Moyen Âge, perdant toutefois progressivement de son importance, surtout après le choix de Tbilissi comme capitale par David IV. La ville fut ensuite détruite par Tamerlan ainsi que par des tremblements de terre (en particulier celui de 1920), restant toutefois habitée jusqu'au début du XXe siècle.
Au sommet de la cité creusée, se trouve l'église d'Ouplistouli, basilique des IXe – Xe siècles, non troglodytique. On y trouve des arbres avec des ex-votos de chiffons. À son pied, l'ancien temple païen où se pratiquaient probablement des sacrifices humains...
Merci à Nathalie pour les photographies de Vardzia.
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