Cataphiles et cataflics

Poursuites souterraines


Les parties de cache-cache sont monnaie courante dans la « ville lumière ». Chats et souris hantent les galeries des anciennes galeries des carrières parisiennes dans d’incessantes courses poursuites engagées entre les maîtres de l’ombre et les forces de l’ordre parisiennes. C’est l’objet d’un reportage diffusé samedi dernier sur TF1.


Reportage, « Découverte » sur TF1 en replay

Un reportage d'Allan Rothschild. Images : Eric Pouget et Henry Marquis. Montage : Raynald Lellouche. Agence de presse : Les productions du moment. C'est une ville sous la ville, une société parallèle et secrète mais aussi l'objet de nombreux fantasmes… Les catacombes de Paris. Jamais une équipe de télévision n'avait eu autant accès dans ces lieux pour la plupart interdits au public. C'est donc la découverte d'un Paris aussi méconnu que mythique que ce Reportages Découverte met au jour. Ceux qui s'aventurent dans les catacombes se font appeler les cataphiles, une mystérieuse communauté de plusieurs centaines de personnes, des passionnés, filles et garçons, en majorité des étudiants, mais on croise aussi des moins jeunes, cadres, ingénieurs, retraités, qui descendent dans les galeries sous Paris. Nous découvrons au fil de ce voyage souterrain tout un monde secret : entre quinze et trente mètres sous terre, en dessous des égouts, en dessous du métro, trois cents kilomètres de galeries où il fait 14 degrés toute l'année.
http://www.20minutes.fr/societe/1189553-20130717-20130717-paris-cataflics-policiers-mission-catacombes

Ils sont passés par ici, il repasseront par là !

Une centaine de femmes et d’hommes patrouillent sans relâche sur un gigantesque territoire, qui s'étend à 20 m de profondeur sous les pieds des Parisiens : les carrières. 770 ha, 285 km de galeries, dont la surveillance est confiée à une équipe de policiers hyperspécialisés, la brigade d'intervention de la compagnie sportive. Surnommés les « cataflics » par nos chers cataphiles, cette patrouille formée aux interventions risquées en sous-sol sécurise ces lieux mystérieux, sans relâche. L’accès aux carrières notoirement interdit, n’empêche pas les amateurs de sensations souterraines. Tags, bouteilles et autres stigmates de fêtes sontrégulièrement découverts par les cataflics. Sécurité et surveillance : « Lorsque certains se perdent, restent plusieurs heures seuls, dans l'obscurité totale, incapables de retrouver leur chemin et angoissés par la crainte d'un éboulement, nous sommes plutôt bien accueillis, s'amuse Isabelle, brigadier-chef affecté aux carrières depuis six ans. Un tiers de notre travail consiste à récupérer des personnes perdues ou blessées. Certains parviennent à utiliser leur portable pour avertir les secours… D'autres sont obligés de crier, avec l'espoir d'être entendu de la rue, 15 ou 20 m plus haut, ce qui arrive parfois! »
Dans ce gigantesque dédale, c’est une micro société guidée par des cataphiles confirmés qui  se croise sans jamais se rencontrer le plus souvent. Il s’agit d’éviter les contrôles, et le PV encouru, soit 35 €… assorti d'un retour immédiat à la surface! 
 
Mais que ne ferait-on pour écouter un violoncelle en sous-sol !

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Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Lundi 12 Septembre 2016 à 08:20 | Lu 683 fois




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