Les vallées de Cappadoce et plus particulièrement celles situées aux alentours d’Uchisar sont “truffées” de pigeonniers, petite note qui vient s’ajouter aux sublimes panoramas qui se déroulent sous vos yeux. Présent sur le territoire, le pigeon l’est danss l’imagerie et la symbolique de toutes les religions. Que ce soit dans l’ancien Testament (la colombe de l’Arche de Noé), dans le nouveau Testament (le Baptème de Saint Jean Baptiste), et comme nous l’avons vu précédemment, dans le Coran.
Dès le 16ème siècle, mosqués et bâtiments civils turques réservent des espaces dévolus à nos petits volatiles chéris. La Cappadoce byzantine les protègent. Au 19ème siècle les pigeonniers sont souvent ornementés.
Les pigeonniers sont constitués d’une partie intérieure d’environ 5-10 mètres carrés. La cloison donnant sur l'exterieur est percée de 3 ou 4 trous répartis parfois sur deux niveaux, pour les entrées et sorties. Des alvéoles sont creusées dans la paroi pour les niches et pourvues de perchoirs en bois.
Après la période byzantine, nombre d’églises et monastères troglodytiques sont bouchés et transformés en pigeonniers. C’est que les paysans récoltent le guano, riche en eléments “nutritifs” pour fertiliser leurs terres.
Quant aux prédateurs de l'espèce protégée (renards, belettes et autres fouines), ils n’ont qu’à bien se tenir… Murs et accès sont revêtus d’enduits spécifiques, rendus spécialement glissants pour interdire l’accès des pigeonniers.
Malheureusement, les espaces dédiés ont perdu de leur importance au cours des dernières décennies empreintes de modernité. Il ne reste que la mémoire collective et le regret du temps jadis.
Les pigeonniers sont constitués d’une partie intérieure d’environ 5-10 mètres carrés. La cloison donnant sur l'exterieur est percée de 3 ou 4 trous répartis parfois sur deux niveaux, pour les entrées et sorties. Des alvéoles sont creusées dans la paroi pour les niches et pourvues de perchoirs en bois.
Après la période byzantine, nombre d’églises et monastères troglodytiques sont bouchés et transformés en pigeonniers. C’est que les paysans récoltent le guano, riche en eléments “nutritifs” pour fertiliser leurs terres.
Quant aux prédateurs de l'espèce protégée (renards, belettes et autres fouines), ils n’ont qu’à bien se tenir… Murs et accès sont revêtus d’enduits spécifiques, rendus spécialement glissants pour interdire l’accès des pigeonniers.
Malheureusement, les espaces dédiés ont perdu de leur importance au cours des dernières décennies empreintes de modernité. Il ne reste que la mémoire collective et le regret du temps jadis.