Alula à L’IMA

Après Petra en Jordanie…, sa petite sœur, en Arabie Séoudite : Alula


Début décembre, nous nous sommes rendus à Paris pour découvrir l’exposition consacrée au site d’Alula (Arabie Saoudite).
L'Institut du Monde Arabe prolonge exceptionnellement l'exposition "Alula, merveille d'Arabie, l'oasis aux 7000 ans d'histoire" jusqu'au dimanche 8 mars 2020.


« C’est à un voyage au pays des palmeraies, des écritures, des sanctuaires, des tombeaux rupestres et des pistes caravanières que nous invite l’Institut du monde arabe en partenariat avec la Commission royale pour Alula, dans une région extraordinaire, habitée depuis des millénaires.
Un jardin aux senteurs de datte, d’orange, de citron et de menthe, la sépulture d’une femme nabatéenne, les stations des pèlerins en route vers les lieux saints de l’islam et les gares ottomanes du chemin de fer du Hijâz immortalisées par Lawrence d’Arabie y sont autant de haltes pour le visiteur, avant qu’il ne se perde dans les ruelles de la vieille ville d’AlUla. Habitée jusqu’au milieu du XXe siècle, celle-ci porte la mémoire de douze siècles d’histoire racontée par ses habitants. »
Voilà en ce qui concerne l’ambiance générale de l’exposition qui nous fait découvrir les richesses naturelles, archéologiques et humaines, en dévoilant les vestiges inédits étudiés par des équipes de chercheurs français et saoudiens.
 
 

Le commissariat a été confié à Laïla Nehmé, épigraphiste renommée, chargée de recherches au CNRS et codirectrice de la mission archéologique de Madâin Sâleh, et à Abdulrahman Alsuhaibani, professeur d’archéologie à l’Université du roi Saoud de Riyâd. Images et films sont signées Yann Arthus-Bertrand. Nombre de maquettes interactives, dispositifs sonores et olfactifs sont à la disposition des visiteurs. Dans les deux premières salles, les grands moyens sont utilisés pour immerger le visiteur dans les étendues désertiques et l’oasis.
Le Royaume s’est ainsi donné les moyens avec l’aide de la France de se lancer dans une vaste opération de valorisation de son patrimoine, il y a quelques années. L’exposition s’inscrit dans une vaste stratégie de communication du royaume saoudien qui a ouvert grand ses portes en septembre dernier et octroie désormais des visas de tourisme aux ressortissants de 49 pays.
 

 

En attendant de pouvoir s’y rendre, découvrons donc al-‘Ulâ : « paisible ville du nord-ouest de l’Arabie Saoudite, dans la région du Hijâz, centre politico-administratif de l’un des sept gouvernorats de la province de Médine (située à quelque 300 kilomètres au sud). Un lieu isolé, dans un paysage lunaire, d’une beauté stupéfiante, à l’entrée d’une vallée entourée de hauts massifs déchiquetés, grès ocre d’un côté et basalte noir de l’autre, avec des oasis peuplées et cultivées depuis des millénaires. »
Nécropoles, lieux de culte, installations hydrauliques, inscriptions par milliers sur les falaises s’offrent à votre regard et témoignent d’une histoire remontant bien avant le Prophète Mahomet, révélée peu à peu par les archéologues et épigraphistes, saoudiens et étrangers, qui mènent des fouilles sur divers sites de la vallée depuis deux décennies.
 
 

Il semble bien que le site soit amené à devenir « le centre culturel de l’Arabie saoudite », lit-on dans le Manifeste culturel d’Afalula (Agence Française Alula) au mois d’octobre dernier à l’IMA. Petite sœur de Pétra, en Jordanie, Alula est promise à un brillant avenir.
 
 

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Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Jeudi 16 Janvier 2020 à 13:08 | Lu 437 fois




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