Les ailes du plaisir (1)


Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai le vertige à partir de 10 échelons d’escabeau. Je ne vous dis pas, ce que j’ai éprouvé en paramoteur, lors du tournage “des Racines et des ailes”. Mais depuis, je n’ai qu’une envie : que ça recommence! Je suis hanté par les vertiges et les souvenirs d’un tournage fabuleux. Vous vous rendez compte, une taupe volante à basse altitude!
Nul doute que l’émission vaudra le détour comme d’habitude…
Et si on passait de l’autre coté de la caméra, histoire de rendre hommage à ces magiciens, je veux dire à l’équipe de tournage. Il était une fois Lucille, Fred et les autres…


Lucille

Je ne m’attendais pas à tomber sur une jeune jolie et sympathique journaliste-réalisatrice lorsque je rencontre l’équipe en mars.
Lucille doit penser à tout, du sujet de fond, de ce que l’on raconte jusqu’à l’écharpe que je dois porter du début à la fin du tournage (la panoplie de la taupe… vous verrez…). En accord avec le co-réalisateur et le rédac chef, elle construit les scenarios, pose des questions et va jusqu’à suggérer des plans au réalisateur.
 
“J'ai commencé l'enquête début mars, elle a duré 2 mois pendant lesquels j'ai contacté nombre d’acteurs qui pouvaient m'orienter dans mes recherches et me mettre en contact avec d'autres personnes et personnalités de la région... 
Cette enquête nous permet de trouver les belles histoires à raconter sur la région, en tenant compte des realisations déjà existantes (pour ne pas faire de redite) et des émissions en préparation sur d'autres régions (pour ne pas faire de doublon). Nous faisons des points réguliers avec notre rédacteur en chef qui suit tous les films produits par l'agence Capa pour Des Racines et des Ailes. Il connaît bien le programme et les attentes de la chaîne, et nous assiste dans toutes les étapes. Nous effectuons ensuite des repérages sur place, pour rencontrer ceux que nous avons eu au téléphone et dont les histoires nous plaisaient le plus, et pour découvrir un peu les lieux que nous aurons à filmer. “

Frédéric, caméra au poing

Là aussi j’ai été bluffé par le personage qui ne ménage pas ses efforts, ni la lourde caméra qui le précède partout. Et puis parfois ça le prend : il forme un cadrage imaginaire avec ses deux mains, et esquisse… des pas de danse ! non, il vit son cadrage et ses futures images. Durant les prises de vues, il n’hésite pas à recommencer une séquence, lorsqu’un moustique traverse inopinément le cadre choisi…  ou lorsque le paramoteur qui me saucissonne ne passe pas à la hauteur voulue avec en toile de fond le village d’Art de Turquant.
Commentaire de Lucille : “Le caméraman-réalisateur, : son rôle est de filmer, de faire toutes les images, tout en réfléchissant avec moi à comment on montre et on raconte les choses au mieux. Pendant les tournages, il fonctionne en duo avec l'ingénieur du son, puisque les images et le son sont intimement liés bien sûr.

Silence! on tourne!

“ L'ingénieur du son (nous en avons eu 3 différents sur la totalité des tournages) : son rôle est d'enregistrer tous les sons (voix et sons d'ambiance) lors des tournages, en s'assurant que l'on entende ce qui est important, que les sons indésirables ou dérangeants (type bruit d'avion, de voiture ou autre) ne parasites pas ce qui nous intéresse. “ dixit Lucille.
L’un d’eux, un autre Fred, chasse les sons. Il manipule sa  perche comme une épuisette, les oreilles dressées à 360°. La complicité est totale avec Frédéric premier, larrons en foire…

A suivre...
 



Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Mercredi 27 Novembre 2013 à 06:28 | Lu 129 fois




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