Buto en troglo

Festivités originales


Cette performance est organisée à l’initiative du Lieu dit Café en partenariat avec « L hélice terrestre » et l’association de danse « Le Détroit » à l’occasion de la venue de Gyohei ZAITSU pour un stage de danse butô qu’il animera le week-end du 29 et 30 novembre.
A l’issue de la performance, un temps d’échange avec le danseur et l’association de l’Hélice Terrestre sera organisé autour d’un vin chaud.


Gyohei Zaitsu

Danseur Butô, chorégraphe. Il est installé à Paris depuis 1999. Il privilégie les improvisations en solo dans les lieux les plus divers. Il réalise nombreuses performances expérimentales en Europe et au Japon, ainsi que des créations chorégraphiques en groupe, tout en poursuivant sa recherche sur les mouvements du corps, de la nature et du rêve, sous l’ influence des pionniers de la danse butô comme Tatsumi Hijikata et Kazuo Ohno. Il collabore souvent avec des musiciens et travaille également  dans le domaine théâtral et cinématographique. Il ouvre son atelier de recherche de danse butô à Paris en 2001 et donne ses ateliers et stages régulièrement à Paris et dans différentes régions en France et en Europe.

Le « Buto » en deux mots

Buto en troglo
Le butō est une danse née au Japon dans les années 1960. Cette « danse du corps obscur » s'inscrit en rupture avec les arts vivants traditionnels du nô et du kabuki, qui semblent impuissants à exprimer des problématiques nouvelles. Né en réaction aux traumatismes laissés par la Seconde Guerre mondiale, le butō est fondé par Tatsumi Hijikata (1928-1986). Le terme japonais butō (舞踏) est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol ». Il désigne depuis le XIXe siècle les danses étrangères importées au sein de l'archipel. Le butō est imprégné de bouddhisme et de croyances shintô. Cette danse, proche de la performance, n'est pas spectaculaire au sens où elle relève d'une introspection, d'une disponibilité au monde. Explorant les spécificités du corps japonais, le butō aborde des thématiques universelles. Née dans un contexte sociopolitique d'après-guerre, cette danse subversive se caractérise par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme. Elle évoque une imagerie grotesque, des sujets tabous, des environnements extrêmes, absurdes. Le butō est couramment dansé avec le corps presque nu, peint en blanc et le crâne rasé, souvent interprété avec des mouvements extrêmement lents avec ou sans public.
Trois générations de danseurs butō se sont succédées. La troisième génération (danseurs nés dans les années 1950 et 1960) compte des danseurs confirmés, comme Atsushi Takenouchi, Yumi Fujitani, Nobuyoshi Asai et Gyohei Zaitsu et des danseurs plus jeunes. Car l'on enseigne aujourd'hui le butô comme on enseigne le tai-chi ou le qi-kong, et nombre de thérapeutes du bien-être ont intégré son enseignement au cœur de leur pratique.


Pour les inscriptions : contact Yves Tel 06 30 35 05 52 ou Guylène 0686768531
Possibilité de covoiturage, nous contacter L’Orbière
49 350 SAINT GEORGES DES SEPT VOIES
Pour plus d’infos sur le lieu de la performance : http://heliceterrestre.canalblog.com
 

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Rédigé par Patrick Edgard Rosa le Jeudi 20 Novembre 2014 à 11:24 | Lu 295 fois




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